La devise de Baudoin IV, le lépreux, roi de Jérusalem, qui prôna la justice, la générosité et la fidélité à la parole donnée, de l’abbé Pierre qui, en se battant, a soulevé des montagnes pour offrir un éclat de paradis aux plus démunis sur terre, du chevalier Kadosh, le nec plus ultra de la maçonnerie Ecossaise, qui fait du combat contre l’injustice son credo…
Une invitation à quitter les ténèbres, à avancer vers la lumière accompagné de l’ombre, car l’ombre ne peut exister que lorsque l’homme a entamé sa quête, cette ombre, outil de progression, étant appelée à disparaître lorsque le quêteur baigne enfin dans la lumière.
Le chemin est long… mais comme le disait André Hardellet, si je trouvais le chemin le plus long pour aller d’un point à un autre, je le prendrais. Ce qui prévaut c’est l’expérience, non le but.
Une invitation à avancer jusqu’à l’absence, le Tout, le Rien, jusqu’à l’autre facette de l’immobilité primordiale où tout est en suspens, en vibration.
Une invitation à devenir ce que nous sommes. AD
Image : Tour de France. Huile sur toile