Sa tête dans ma main, elle s’est endormie, en confiance
Moi je savais que je lui offrais de vivre son ultime voyage
Je lui ai murmuré mon trop plein de tendresse par des mots étranglés
Ce n’est jamais la bonne heure pour laisser partir ceux qu’on aime
Elle, elle s’en remettait totalement à moi, comment aurai-je pu lui faire du mal ?
Tant d’années de bonheur, de regards partagés, de petits riens qui font la vie
Et qui s’éteignent, doucement, insensiblement, comme un coucher de soleil.
Et puis je me suis retrouvée dans la rue, déboussolée
Pas encore parvenue à la réalité de l’absence
J’ai tant d’amours de l’autre côté, tant de petits morceaux de moi qui m’attendent… AD