Lorsqu’au hasard de mes lectures, je lis ces mots : « il neige », je me retrouve soudain au cœur de l’infinie tendresse de ma vie.
Un éclat de l’enfance, un éclat de vie plus fort que tous les autres me revient, vivant, indestructible.
Il neige !
Que de frémissements dans ce silence feutré, un cœur d’oiseau bat au ralenti, mais fort, si fort que la chaleur recouvre toutes les froidures de l’hiver.
Si je regarde mieux, si je m’abandonne à regarder par la fenêtre de la neige, je vois la lumière du soir qui s’avance, précédée
de ses ombres.
Elles viennent recouvrir, effacer toute netteté des traits, des lignes, des contours.
Ces ombres confondent ce qu’elles touchent, offrent la vision d’un grand corps indéfini mais riche encore des particularités de ce qui le compose.
Cette communion de l’entre-deux m’absorbe, je m’oublie dans ce bonheur de la vibration primaire qui ignore ce qu’est le manque.
Il neige.
©Adamante
Je pense à tous ceux qui ont froid
par désintérêt de l'administration on laisse des classes maternelles crever de froid
parce que le profit est plus important que l'homme !
et pourtant...
BUZZ POUR LES SANS ABRIS
"Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine.
Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause."
en 2012 c'est pire que tout !