Je suis feu brûlant de l’été
Lorsque je pense aux fleurs de mon enfance
Aux arbres du chemin
Je suis sécheresse
La Terre craquelée chante son union au soleil
Elle s’offre à lui et brûle dans la poussière
Les mâchoires de la lumière dévorent les ténèbres
Plus un espace pour se cacher
La lumière est partout qui danse
Ce qui ploie et se casse n’est que joie désormais
La souffrance n’est qu’un leurre
Que vienne une goutte d’eau, une simple larme
Tout explose en sourire
Tout germe
Une gerbe de verts s’élance sous un soleil radieux
Une flamme converge en mon centre
Elle rayonne
Lumière portée par le vent
Chant des cigales du cosmos
Qui vibre, vibre à en user la croûte terrestre
Apparaît visage de la Terre
Celui de l’amour infini de la vie
Celui de la vibration primordiale.
©Adamante