L’étoile Mandela

Ce soir

je regardais la nuit

je voyais

Du feu fusait

entre les ombres

le ciel

marqué d’une virgule

accompagnée d’un point

ressemblait à l’éternité

si bleue

l’instant suivant

de gros nuages sombres

avaient tout effacé

tout est fugace

voilà la réalité

22 heures 30

une nouvelle

une étoile vient de mourir

elle a fusé

le temps de la vie d’un homme

le temps d’éblouir le monde

le temps d’illuminer l’espoir

et de gagner

sans arme

la cause de l’égalité

désormais

plus de visage

un cœur muet

le souvenir

d’un sourire

si merveilleux

si irradiant

le prisonnier 46664

de Robben Island

a quitté sa prison de chair

deux 4 entourant trois 6

le symbole du carré

fermeté et rigueur

contenant la bête

une vie

un homme

un exemple

juste une étoile filante

à peine un tracé lumineux

puis la disparition

et le silence

qui suit l’incandescence

juste un changement d’état

un cercle qui se referme

pourquoi pleurer ?

il est des lumières

qui ne disparaissent

jamais.

Adamante

Madiba, merci  

Comments

[Oh my Loop !]

Un au revoir, un jour de pluie,

Les parapluies, à Johannesburg,

Certains jours, ont le sourire...

Loop

http://aloreedespeutetre.over-blog.com/article-mandela-et-moi-121532882.html

[ADAMANTE]

Je vais visiter très vite. Merci Loop.

[Blanche]

Bonjour Adamante,
Paul Dakeyo a raison de publier ce très beau poème sur la nouvelle édition de son livre. Lui as-tu parlé, comme tu me l'avais dit, du poème de l'enfant soldat ? Si oui, merci de me donner sa
réponse et si elle est positive, merci de me dire où je dois envoyer ce poème.
Bonne journée
Blanche

[Jeanne Fadosi]

une lumière qui continuera à nous faire danser vers plus de paix, de liberté et de justice
merci Mandela

[Didier René]

bonjour Adamante

un bel hommage à ce pilier du monde qui a déposé sa fronde
mais qui restera à jamais dans les livres d'histoire
bon dimanche..D R

[flipperine]

et avec tout ce qu'il a faut et subi c'est une étoile qui doit briller plus que les autres

[Quichottine]

C'est vrai... Celle-ci ne disparaîtra pas.

Merci pour cette page Adamante.

Passe une douce journée.

[lemenuisiart]

Très joli et puis un grand homme est parti
A bientôt

[Blanche]

Bonjour Adamante, j'aime quand tu dis " Il est des lumières qui ne disparaissent jamais ", c'est pourquoi hier, quand j'ai appris que Monsieur Mandela avait quitté la terre, j'ai regardé le ciel
avec l'impression d'y voir briller une étoile de plus.
Merci de m'avoir fait découvrir ce beau livre de Paul Dakeyo qui réunit tant de beaux textes qui rendent hommage au courage et à la bonté d'un Grand Homme.Je parlerai de ce livre sur mon blog.

[ADAMANTE]

Bonsoir Blanche et merci. Le livre va être réédité (je pense en version bilingue) et Paul Dakeyo vient de m'avertir qu'il y rajoutait ce poème. J'en suis vraiment très émue comme tu peux
l'imaginer.


Amicalement;

[Carole]

Un très bel hommage. J'en ai lu peu d'aussi émouvants en ce jour où j'en ai lu tant.

[ADAMANTE]

Je te remercie Carole. Paul Dakeyo qui est en train de rééditer le livre va le rajouter aux autres poèmes. J'en suis très touchée. Amicalement.

[erato]

Un poème sublime qui est un bel hommage à cet homme exceptionnel et simple .Merci Adamante.Douce soirée

[Fab]

Merci pour ce bel hommage Adamante !

[EvaJoe]

Bonsoir,

Blanche vient de me dire dans un de ses commentaires sur Madiba que tu mettais en vente sur ton blog un livre d'un poète.Et, en même temps je découvre le vibrant hommage que tu as fait. Ton texte
est beau et surtout la fin est ce que je pense aussi.Des hommes de la trempe de Nelson Mandela ne meurt jamais, leur souvenir restera éternel.

Bonne soirée

Bien amicalement.

EvaJoe

EvaJoe

[almanito]

Une lumière qui ne s'éteindra jamais, tu as raison, car il a montré le chemin. A nous de prendre ce chemin et d'en être dignes.
Très bel hommage, merci.

[jill bill]

J'apprends... Merci Adamante... Un homme courageux ne meurt jamais !

[Hélène Carle]

Et cette lumière-là est maintenant un grand soleil avec des milliers de bras qui se tendent vers ce monde, il est ici puisqu'on ne meurt jamais tout à fait.

Hélène*