Pour répondre au nouveau défi de Bruno, j'ai choisi trois extraits d'auteurs.
Voici les révélations apportées par le Larousse de poche :
Le premier est un extrait de "Fragments d'une lettre adressée à Mayo" de Jacques Prévert :
"Une rose pleurait au jardin des épines".
Une plante ornementale dont les fleurs sont disposées le long d'une tige, répandait des larmes au lieu, ordinairement clos, où l'on cultive des fleurs, des légumes, des arbres etc. des excroissances dures et pointues qui naissent sur certains végétaux ou certains animaux.
Le second est un extrait de Poèmes pour la main droite de Jean Tardieu
Mes outils d'artisan sont vieux comme le monde.
Mes instruments manuels de travail de personne qui exerce une activité manuelle pour son propre compte sont avancés en âge comme l'ensemble de tout ce qui existe.
Et le troisième une phrase tirée du Grand Maulnes d'Alain Fournier, chapitre XII "la chambre de wellington".
Une faible clarté glauque baignait les rideaux de l'alcôve
Sans force, sans solidité, une lumière transparente, verte tirant sur le bleu, mettait dans un bain les pièces d'étoffe, draperies qui servent à couvrir, à cacher, l'enfoncement dans le mur d'une chambre où sont installés un ou plusieurs lits.