La lune grandit
Au-dessus des noisetiers
Le jour décline
Assis sous la véranda
Tu médites en fumant ton cigare
Je te regarde un instant
Toi, tu ne me vois pas
Cette éternité que je vole,
À toi, à la nuit qui s’annonce
Aux couleurs qui s’effacent
Aux ombres qui se glissent
Dans les derniers plis du jour,
S’accroche au parfum des chèvrefeuilles
Ainsi naissent les souvenirs.
Tu m’aperçois
Tu me souris
Un rayon de lumière
Descend de tes yeux
Roule sur ma joue
S’accroche à mes lèvres
Alors, dans la nuit qui est là,
L’air frémit du bonheur de vivre.
©Adamante
Puisse le bonheur de vivre,
vous qui me lirez,
vous emporter et vous garder
au sein de la vibration la plus irradiante de l'amour.