29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 09:00

 

 

 

27ème moisson, un long, un bon moment de lecture.

 

 

 

 

Elucubration...

 

« Petit » papa Noël

Fut invité

Sans trop savoir

À une adresse méconnue...

 

Un faux sapin, en hauteur,

Petit appart' cossu

Mémère à chachats...

 

Descendu par la cheminée

Comme de coutume

Tomba nez à museau

Avec les bestioles

Qui le prirent

Détail de la Vierge d'AutunPour un rat, de bibliothèque,

Pourchassé, joua les acrobates,

À son grand âge, ouille ouille,

Pour se planquer où... ah,

Je vous le donne en mille

Au sein du dit sapin !

 

 

La vierge

 

L'an passé, une petite Marie à l'enfant,

Qui tentait de gagner la crèche

N'y arriva jamais... !!

On la nomme depuis la Vierge d'Hautain...

 

jill bill

 

 

 

 

 

 

 

 

Le génie du père noël

 

C'est sur l'atlantique

tel Jonas ou Pinocchio

profitant du vent

 

poussant à son gré un sac

en plastique danger des mers

 

désagrégé, incurgité

que cette année il comptait

faire sa tournée.

 

D'un coup de dents le voilà

dans le ventre d'une baleine

 

qui a mangé le grondin

qui avait mangé le sac

en miettes, tout imbibé

de l'esprit de Noël !

 

Poison lent pour les poissons

en poupées russes

Noël suffoque

Invoque Noë

son vieux pépé.

 

Il essaye tout

rébellion

séduction ...

La baleine a recraché

 

ce grondin grondeur

délivré pour pas longtemps

repris estourbi

dans un filet trainant.

 

C'est finalement une caresse

qui chatouille et gratouille

sur l'étal d'un marché.

 

Dans sa détresse le grondin

se cambre et bondit.

Vite le génie en profite

pour se cacher dans la salade.

 

Rescousse de perdreaux de l'année

pour un arrêt devant l'école

et un retour à l'atelier.

 

Le père Noël est revenu.

Il peut commencer sa tournée.

 

Jeanne Fadosi

 

 

 

 

 

 

 

Mais

pourquoi est-il si distrait

pendant sa tournée

il a rencontré

un manège

installé

dans un sapin

quelle idée

il est resté jeune

et même très jeune

Père Noël

Vite un petit tour

Les rennes ont ricané

Mais ils ont acquiescé

Le connaissant

Pas moyen de faire autrement

Père Noël a tiré sur le pompon

Les rennes ont dit non

Petit tour après petit tour

Dans le manège

Père Noël

est resté

Et les enfants on pleuré.

 

Pimprenelle

 

 

 

 

 

 

Regarde les yeux du Père Noël,

Ils cherchent, cherchent et cherchent encore

Mais que cherchent-ils ?

 

 

Sans hotte, sans renne, sans traineau

Le petit papa semble perdu

Il cherche, cherche et cherche encore

Mais que cherche-t-il ?

 

Dans les lumières, dans les boules, dans les guirlandes

À la lueur de sa lanterne

Son regard cherche, cherche et cherche encore

Mais que cherche-t-il ?

 

Des bras, un cœur, une mère

Un enfant tendrement assoupi

Les yeux du Père Noël sourient

Il a trouvé

Le cadeau du jour

 

 

S'effaçant

Il lui offre sa place

Au cœur de la nuit

C'est Noël !

 

ABC

 

 

 

 

 

 

 

 

Une aventure du Père Noël  ou Noël sous la pleine lune

(Petit conte)

 

Quitter la banquise, la nuit polaire, les vastes étendues vierges pour, arrivé en Europe, se guider aux étoiles, sans la neige pour les refléter, vous avouerez qu’il y a de quoi perturber le plus sage et le plus patient des vieillards.

Habituellement, lorsque la neige accompagne son long voyage, tandis que les rennes secouent pompons et clochettes avec le rythme enjoué qu’impose la tradition, l’ancêtre observe. Il s’intéresse, s’emplit l’âme de toutes les beautés qu’il survole. Chaque année il découvre quelques nouveaux détails à ajouter à sa liste des merveilles de la nature et de la créativité des sociétés humaines. Informations qu’il partage en secret avec Stéphane Bern pour l’aider à réaliser ses émissions autour des plus beaux villages ou monuments de France.

Mais ce Noël 2015, sans neige sur le plancher des vaches, le noir, le noir, encore le noir ; l’ombre, l’ombre, les ombres. Rien pour égayer le long voyage.

 

Bercé par la monotonie, il s’était endormi et ronflotait doucement dans le ciel.

La lune qui s’était fait pleine exprès pour la nuit de Noël, c’est si rare, était contrariée. Pas question pour elle cette année de forcer l’admiration du monde en laissant les reflets de sa chevelure d’argent caresser la Terre. Pourtant, comme cela aurait été joli d’illuminer la crèche, de laisser couler ses rayons entre l’âne et le bœuf, de magnifier cette nuit déjà si sanctifiée. Quarante ans d’attente et voilà que tous ses plans étaient anéantis. Tant de répétition, tant de mise au point, tant de rêves réduits à néant. La vieille Dame s’était mise à pleurer, à hoqueter, à se plaindre. Du plus haut du ciel, on l’entendait crachoter, renifler. Au moins cela manquait de grâce, au pire c’était insupportable. Tellement insoutenable que cela avait réveillé le vieux. Tout contrarié qu’il était lui aussi à cause de l’absence de neige, il s’était fâché :

 

  • « Un peu de tenue, cré vin diou ! est-ce qu’on s’écervelle à vouloir se pavaner quand le monde s’écroule et que le réchauffement climatique s’impose goujatement à la fête ?
  • « Quarante ans que j’attends, quarante ans, tu te rends compte ?   je me faisais une telle joie ! »
  • « Et moi donc ! est-ce que je pleure alors qu’il va me falloir chercher à tâtons les cheminées dans le noir ? alors que j’aurais tant besoin de nouvelles lunettes ? »

 

Je pourrais continuer à relater leurs échanges, mais cela n’aurait aucun intérêt pour vous et n’apporterait rien de plus à l’histoire. Sachez qu’ils étaient là, à tant se disputer que les rennes, grands amateurs d’harmonie, en perdirent le Nord. La tournée s’annonçait mal ce qui s’avéra par la suite.

La distribution fut opérée dans un cafouillis extrême. Quelques erreurs furent rattrapées de justesse. Le vieux eut même toutes les peines du monde à s’extraire d’un conduit de cheminée de toute évidence bien trop étroit pour sa taille. Mais, à sa décharge, comment pouvait-il garder l’esprit clair quand la Lune devenait chaque instant de plus en plus exaspérante ? Quelle étrange cacophonie dans la bouche d’une presque déesse.

Les rennes étaient pris de nervosisme. Le tintement des clochettes qu’ils aimaient tant leur était dès lors insupportable. Très vite l’aventure vira au cauchemar, il y eut un accident.

Nul ne saurait en dire précisément les circonstances, mais au hasard d’un virage un peu brusque, en abordant le toit d’un immeuble, voilà que le vieux avait été projeté par une fenêtre ouverte, dans un appartement où il n’y avait même pas d’enfant. 

Il y avait là deux ou trois matous qui s’ennuyaient dans la nuit presque noire, en reluquant un sapin de Noël factice mais illuminé, installé sur un suspensoir à plante et tout chargé de boules aussi attrayantes qu’inaccessibles.

En voyant surgir le bonhomme Noël, tout rouge et tout essoufflé, en roulé-boulé dans le salon, pris de frayeur, ils se mirent à cracher et toutes griffes dehors ils poursuivirent le vieux qui n’eut d’autre solution que de grimper dans l’arbre et de se réfugier parmi les guirlandes.

Les trois matous postés au sol, têtes levées, ne le quittaient pas du regard. Ils attendaient que le suspensoir, qui grinçait de façon inquiétante, cède sous son poids. Patience féline !

Le vieux bonhomme Noël, avec l’ardeur du désespoir, se mit à siffler ses rennes tandis que la lune intriguée s’était tue et observait avec grand intérêt la scène par la fenêtre.

Lorsque le suspensoir céda, les rennes qui avaient eu quelques difficultés à se positionner venaient juste de se placer à la fenêtre. Le père Noël, sans demander son reste, fila comme une étoile jusqu’au chariot qui disparut aussitôt dans la nuit.

La Lune avait retrouvé sa bonne humeur, elle riait, mais pas trop fort car le bonhomme fulminait.

Les chats, vite remis de leur frayeur, jouèrent  comme des fous avec les boules du sapin durant tout le restant de la nuit.

Au petit matin, (ce que c’est que l’injustice !) les maîtres de la maison voyant le sapin au sol, grondèrent les chats qui furent accusés du forfait.

Mais les chats, en leur grande sagesse, gardèrent le silence. Qui aurait cru une telle histoire ?

 

Adamante 

 

25 décembre 2015 5 25 /12 /décembre /2015 18:49

 

Appel à témoins

 

 

 

 

Il paraît qu'avant d'arriver jusqu'au sapin

 

(suspendu pour l'occasion  explications et image plus loin )  

 

Le Père Noël aurait vécu une drôle d'aventure... 

 

 

On cherche des témoins pour nous dire quoi !

 

 

 

Allez, encore une fois : Joyeux Noël.

 

 

Image herbier 27
Image herbier 27

Après un long chemin (plein d'aventures)...

 

 

Il est bien arrivé dans le sapin suspendu !

 

 

Le sapin suspendu, c'est pratique quand on a des chats,

 

il suffit de décorer un suspensoir à plantes avec boules et guirlandes

 

et le tour est joué. 

 

 

 

Dedans on peut inviter :

 

le Père Noël 

 

ou 

        la Vierge d'Autun 

 

 

Le père Noël
Le père Noël

*

*

*

La vierge d'Autun
La vierge d'Autun

La vierge d'Autun (reproduction d'une statue)

 

 

 

Et puis, juste pour le plaisir, voici un détail de la Vierge.

 

Si cela vous inspire aussi, n'hésitez pas,

 

on peut ouvrir une deuxième page.

 

 

À vos plumes !

 

AD

 

 

 

 

 

22 décembre 2015 2 22 /12 /décembre /2015 11:39

L'herbier proposition d'image n° 26

   Voici les participations de la semaine.

   

   C'est toujours un plaisir.

             

          Joyeux Noël à tous.

 

Adamante

 

 

 

 

L'herbier proposition d'image n° 26

 

 

 

 

 

 

 

 

Un tour dans son sac...

 

Un goupil,

Ou est-ce un loup,

 (La nuit tous les chats sont gris...)

Conte fleurette

A la mère l'oie...

Noël approche

La marmite sonne creux...

La renarde, ou la louve

Lui a bien fait entendre... !

L'emplumée sera t-elle aussi dinde

Que le corbeau de la fable... !?

Confiante ou méfiante...

Déconfiture pour l'un

Ou finir en confit pour l'autre... !?

La mère l'oie

Voyant venir son sort

En poussin se change...

Elle a été à bonne école

Celle de Merlin !

Grande faim et petite proie

Le canidé lâche l'affaire

Ca n'en vaut point les tisons !!

 

jill bill

 

 

 

L'herbier proposition d'image n° 26

       

       Dans l’aube hivernale

       L’enfant et son  chien quittent

       la chaleur du foyer

 

      Josette T

 

 

 

 

Quelques ridules

dans la lumière des fêtes

chevalier déguisé

proposition étrange

mi figue-mi raisin...

 

ou bien

 

 

Ondulations-frissons

cherchant le bout du tunnel

l'émotion s'impose

 

et encore en réponse à Josette (ci-dessus)

 

Tous deux il suivront

les lueurs dans la nuit

pour une autre voie...

 

Marine D

 

 

 

L'herbier proposition d'image n° 26

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Le feu les ombres

 

Première flambée au sein d’une caverne, l’homme  découvre le gigantisme des ombres, elles accompagnent la lumière, griffent le granit avec les esquisses de leurs chimères. Chaleur, terreurs, rêves, les yeux grignotent la nuit, l’apprivoisent en dehors de la lune.

Ah, si le feu parlait, racontait son épopée depuis le premier éclair qui enflamma la forêt !

De toute évidence il parle car il nous habite, révèle ce que nous avons d’inscrit en nous. On le sent palpiter dans les cellules de nos mémoires, les gènes des premiers ancêtres. Mouvement ascendant, il nous anime. Premier feu, premier cri, l’air dans les poumons, brûlure, apprentissage de la sécheresse jetés hors la première caverne dans le monde aveuglant de la lumière. Et déjà l’ombre se dessine en plein midi sous le soleil, nous suit ou nous précède, s’allonge, se tasse, se déforme, nous fait rêver ou nous inquiète. Soumise, elle se prête à tous nos fantasmes, tour à tour rassurante, inquiétante, elle révèle nos peurs, nos terreurs et cette fascination qui accompagne.

Le feu consume faute de pouvoir aimer en tendresse, il dévore. Au-dedans la détresse, la solitude, l’espoir parti en fumée. Déréliction des cendres abandonnées aux vents, mouillées de rosée au matin, à peine un voile grisâtre bientôt avalé par les herbes.

Le feu, changeant, mouvant, à notre image, conçoit les formes et les détruit, se livre puis se reprend, s’efface, aussi insaisissable qu’un mythe, aussi fulgurant qu’une vie.

 

Adamante (sacem)

 

L'herbier proposition d'image n° 26

20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 16:58
Mystère...
Mystère...

Proposition pour la période de Noël. Un mystère, une invitation à laisser vagabonder les idées.

Un rappel, pas de rimes, vers libres ou haïku et famille (sans limitation du nombre).

Belles fêtes.

Adamante

15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 09:30

 

  Voici la moisson de ce mardi sur le dessin de Noushka    

Merci à toutes.

 

 

 

 

 

Trop poli...

 

Toc toc toc... !

Qui c'est... ? Le plombier... ?

Nenni... C'est moi mon coeur,

Mon p'tit oiseau,

Mon paradis,

Ma mie, ma moitié,

Mon rêve en rose,

Mon...

Trêve de bavardage !

Des fleurs, en quel honneur... !?

Que me caches-tu... !?

Euh... Mais rien ma Hyacinthe !

Vois sous mon aile...

Je parle d'une tromperie, d'une faute,

D'un pot aux roses...

Tout flatteur a un dessein !

Un dessin... mais je...

Chut ! Combien de perroquets

Au bar ce soir hum... !?

Ah... ! Oh deux ou trois, quatre...

Ouste ! Tu dormiras dans le tronc d'ami !

 

jill bill

 

 

 

 

 

Étonné

le perroquet a trouvé dans son nid

des oiseaux de paradis

 

Josette T

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Silence

Écoutons-les chanter

Les oiseaux de paradis

 

Beauté

Admirons leurs plumes

Colorant la vie

 

Majesté

De la fleur à l’oiseau

Partage du logis

 

ABC

 

 

 

 

 

 

 

Mon tendre Ara

cher amour bleu Yacinthe

de toi j'attends tout

je te pondrai trois œufs

que nous couverons ensemble

 

Marine D

 

 

 

 

 

 

Bleu comme…

 

Bleus, comme l’eau, la pluie, le ciel. Bleus, comme les yeux bleus des marins de Bretagne lavés de vent sur le remous des vagues.

Capitaines au long cours, perroquet sur l’épaule, ami des traversées incertaines, l’œil vif, bec aiguisé et la parole en plus.

Bleus, comme l’espoir, la vie, la liberté, l’infini des rêves humains peuplés d’attaches pour tromper le silence, masquer la solitude.

Bleue enfin, la tendresse. Deux oiseaux s’aiment d’amour tendre, reflet d’homme dans une volière, leçon de vie autour d’un nid. Loin de la terre ancestrale, souvent jamais connue mais jamais vraiment oubliée, naît le désir irrépressible de se confondre, de se reproduire. Et dans leurs yeux la joie, flamme vive, facétieuse délivre son message : le seul pays qui vaille, le seul pays où l’on est vraiment chez soi, c’est l’amour.

 

 

Adamante

 

 

9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 18:16

Coucou les p'tits brins de l'herbier,

 

 

Cette semaine, je vous propose un dessin de Noushka

 

Nouska est une merveilleuse photographe et je suis vraiment très contente qu'elle ait accepté de nous prêter cette image.  

 

Je vous invite à découvrir son site au plus vite, ses créations sont magnifiques et vous serez ravis du voyage. À cette occasion, si vous souhaitiez inclure l'image dans votre page, je vous invite à lui en faire la demande.

 

 

 

Pas d'abstraction aujourd'hui, plus facile ? C'est à voir. 

 

 

 

 

  -Poésie libre    (ici toujours pas de rimes)

 

 

  -Haïkus, tanka, haïbun etc.   (un ou plusieurs) 

 

 

  -Dialogue

 

 

 -Prose de l'instant,

 

                   À vous de choisir.

 

 

                    J'attends vos écrits avec impatience.

 

Heureuse fin de semaine. AD 

 

 

 

Voici donc le dessin de Noushka, un couple de Ara Hyacinthe fort sympathique qui je n'en doute pas vous inspirera.

 
 
 
 
 
 
Perroquets Ara Hyacinthe
Perroquets Ara Hyacinthe

Ara Hyacinthe. Dessin de Noushka.

8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 09:00

 

 

 

 

 

 

Moisson 24 - moisson 24 - moisson 24 - moisson 24 -

 

Merci de vos participations, tendance nuit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur l'écran noir

lune rousse lune blanche

éclairent ma nuit.

 

Josette T

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les noctam'bulles...

 

« Tout ça n'vaut pas

Un clair de Lune à Maubeuge

Tout ça n'vaut pas... »

Oh taisez-vous jaloux

J'ai Sélène... et Mars

Au dessus de ma tête

Mais oui cher nordiste... !!

Mars rosâtre et Lune de cire

Au bal des noctam'bulles

Quand le ciel se fait bleu nuit,

Elles y dansent en rond...

Où j'habite !?

Ah mais chez une poète

Qui se prénomme Adamante...

 

jill bill

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le carré dans le rond

Sans calcul se caser

C'est ma devise

Se lover dans le doux

Cocooning et loupiotes

Champagne un peu plus tard

Chez les gascons ce sera

Un verre de Pousse-rapière

Etre rond c'est tout bon

Carrément

Ou avec modération

Mire toi dans mon blanc

Je te donnerai l'ivresse...

 

marine D

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous les plis de son manteau

Tendresse d’un instant

Le fantôme de la nuit

A enveloppé la lune

Sur les battements de son cœur

Confiante

La terre s’assoupit

 

ABC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fugue de la Lune

 

 

Les oies ont traversé le Ciel

Et la Lune mélancolique s'étire

Ronde et morne, et s'immole

Sur la feinte gaîté des Hommes.

 

Un frisson se lève, des ombres se dressent

Et les âmes frémissent en fiévreuses pensées,

Les loups rôdent et les chats miaulent d'une voix rauque,

Sous sa lueur claire et froide...

 

De son Jardin d'Étoiles, elle lorgne

Les désordres balisés des Hommes,

Brasier rouge démesure, crépuscule des âmes.

Les ombres fanfaronnent et l'espoir s'envole !

 

Et la Lune, amère, fait l'aubade à des masques ...

 

La lune esseulée souffre, vierge d'amour, et fuit,

Exaltée de tristesse, les mains rouges des Hommes,

En roulant sa rondeur sous l'Arche du Temps

Vers un Invisible Ailleurs. Il pleut des ténèbres !

 

Sur chaque Pensée, que l'absence tenaille :

Tourbillons de peurs ! l'Homme se lasse et grelotte,

Emmailloté de noir... A la lisière du désespoir

Se lève l'Aube fatiguée, qui rapièce l'ennui,

Et l'insouciance se vautre sur l'horizon qui s'installe,

 

Où se blottit l'espoir !

 

luciole 

 

 

 

 
 

Une déesse

auréolée de Lune

blanc sur nuit

un songe

le chant muet des sphères

hypnose

silence sidéral où vibrent les paupières

le dormeur s’agite

demain

à son réveil

il aura oublié

mais

à cet instant

il rêve.

 

Adamante
 
 
 
 
 
 
Au bal

Là-haut... tout là-haut...
A l'ombre d'un regard
D'un clin d'oeil onirique
Au bal des psychoses
Tourne
Roule
Hésite
Culbute
Tourne encore
Danseur désincarné
Le rêve rebattu...
 
 
 
4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 20:23

À tous les petits brins de l'herbier

 

Voici ma proposition d'image pour mardi prochain. 

 

Je n'ai pas eu le temps de visiter et de solliciter d'autres artistes, alors...

encore une récréanote. 

 

 

 

 

Allez, courage et bonne plume !

 

AD

 

 

 

L'herbier 24ème image
1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 10:13

Voici donc la 23ème semaine, 23ème moisson de l'herbier.

 

Merci à GBD pour sa création à partir d'une tache de peinture sur un trottoir

on peut y voir les empreintes d'un pigeon inconscient venu y patauger.

Et merci aux participantes qui restent fidèles malgrè ma "régularité" un peu... décousue.

Adamante

 

 

 

 

 

 

 

Suppositions...

 

Tel un lambeau de lave

Vomi d'un volcan,

Tel un noeud

Sur le bouquet de mariée,

Tel un paon du jour

Dans l'encre de la nuit,

Tels des feux retombants

Un 14 juillet,

Telles des lucioles

Escortant une âme,

Telles des arabesques

D'un Merlin de conte,

Où tel un pinceau

Qui n'en ferait qu'à sa tête...

 

jill bill

 

 

 

 

 

Une fée à tête de lion, un oiseau fumeur sur l'épaule,

fait des entrechats tout en semant dans la nuit des mouches lumineuses...

 

À moins qu'elle n'essaie d'échapper aux avions de papier que lancent des enfants ?

 

Quichottine

 

 

 

 

 

 

 

On danse

 

Baguette en main

une fée virevolte

sur un trottoir

chemin de pas perdus

inscrits dans le feu de la nuit

l’être magique

derviche du bitume

emporté par le rythme

s’étourdit

invisible aux passants

anesthésiés de quotidien

pour ne pas disparaître

elle danse

nul ne sait plus lire

les lignes d’un chemin

comme on lit les lignes d’une main

je m’arrête

je la regarde

je m’approprie le temps

comme un chagrin libéré

glisse vers la paix

voilà qu’elle descend de mes yeux

libre

qu’elle prend forme

qu’elle prend vie

et voici que se met à battre

le rythme de la rencontre

alors

dans la rue toujours aussi indifférente

ignorés de tous

on danse

http://soleillunegallery.blogspot.fr/

 

 

 

 

 

 

Arrêt sur image

je regarde

je tends les bras

vers le ciel

quelques chose me retient

Comme l'arbre

j'ai pris racine

entre les couleurs

de la vie

et le rayon blanc

de la lune

j'ai noué le ruban

des jours

le haut m'appelle

le bas ne me lâche pas

par le fil voletant

de mille soucis quotidiens

les moucherons me retiennent

encore un peu

à la tombée du jour

 

 

ABC

 

 

 

 

 

Chimère

 

Sur son chemin d'étoiles

Elle glisse

Lumineuse

Abandonnant

Au vent solaire

De mirifiques images...

 

Martine Richard

 

Telle une elfe semeuse d'étoiles
Scintillante, aérienne
Elle monte au firmament
En ces nuits de décembre
Où les rêves s'invitent
Dans le coeur des petits

 

Marine D

 

 

 

 

 

26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 19:44

 

 

 

J'ai failli oublier la proposition d'image pour l'herbier.

 

Je sais, je manque à tous mes devoirs.

 

 

Mais trois fois Oups 

 

La voici

 

la voilà !

 

 

 

Alors, à vos plumes, stylos, claviers

 

que l'inspiration soit avec vous !

 

Belle semaine.

AD

 

 

 

 

 

 

Photo GBD
Photo GBD

Une création photographique de Gérard Bouquin-Destal dont je vous révèlerai le secret lors de la publication de la page, mardi prochain, si vous ne trouvez pas de quoi il s'agit.

 

 

 

 

 

 

Profil

  • Adamante
  • Comédienne, metteur en scène, diplômée en Qi Gong, j'écris, je peins.
  • Comédienne, metteur en scène, diplômée en Qi Gong, j'écris, je peins.

Ici, on rêve ! Bienvenue

Je vous invite à partager mes créations, reflet de la vision que j’ai de la vie, au travers de la peinture, du théâtre, de la poésie & de l’écriture. Adamante

 

 

Rechercher

Traduction-translation

 

Archives

Acquérir une toile

 

L-eau-lumiere.jpg

Contact : 07 70 73 59 82

Finance & mépris !

stop-belo-monte coupe-du-monde 3

40
BELO MONTE : Pétition du Cacique Raoni

Dernière nouvelles

Parce que "l'argent ne se mange pas"

que le monde de la finance détruit la terre,

en chasse les peuples, nous méprise,

je vous invite à signer la pétition et

à soutenir cette lutte qui est aussi la nôtre.

Adamante  

"Kayapos"

M. Mandela, le livre

monsieur-mandela AdaEd.Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud

La vidéo

 Un lien qui en parle

Un hommage de 51 poètes du monde entier

à cet homme exemplaire

et j'ai l'honneur d'en faire partie

Pour commander  -envoi suivi- 

23 € si vous faites référence à ce blog

(Soit 20 € + 3€ de frais de poste au lieu de 6€)

Editions A3 - 36, rue Barbès 94200 Ivry sur Seine

Copyright n° 00048584-1

Mantras de l'espace

NASA-Voyager recording - mis sur You Tube par Hryzunik

Fermez les yeux, écoutez le chant troublant des ondes électro-magnétiques...