8 février 2014
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Adamante-Images & Rêves
L'homme debout, un arbre qui marche entre rêve et silence.
29 janvier 2014
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17:27
Une grande émotion en apprenant la nouvelle de sa mort.
Mes doigts se nouent comme ma gorge.
Savez-vous que depuis la chute du mur de Berlin
le monde compte de plus en plus de murs
pour séparer les hommes ?
D'un côté ceux qui ont de quoi vivre
de l'autre la misère.
La frontière est ténue pourtant
il est si facile aujourd'hui de changer de côté
je veux dire de passer du côté de la misère.
Rien n'est acquis, jamais
et plus encore maintenant
Partout dans le monde pourtant
des murs s'érigent
à Marseille, en Afrique du Sud, au Mexique...
inutile de vouloir tous les citer
au moment où je parle d'autres se dressent encore...
À l'heure où le monde devrait s'unifier pour sauver la planète,
la dualité fait rage avec une férocité sans égale.
Mais il y a des "hommes et des femmes lumière"
des hommes et des femmes qui croient encore
que l'amour, la paix, le respect
peuvent être instaurés sur notre vaisseau spatial
la Terre.
Dans le même temps qu'il s'insurgent
ils sourient et chantent
Ils ont l'oreille du cœur
Ils ont les yeux du cœur
Ils ont la voix du cœur
Ils sont porteurs de lumière et d'amour
au bénéfice de tous les êtres sensibles.
Alors je laisse la parole à Pete Seeger
il rayonne et rayonnera encore malgré son départ :
"Un grand mur a essayé de m'arrêter
un panneau disait : propriété privée.
L'autre côté du panneau ne disait rien
ce côté est fait pour toi et moi."
et je vous invite à lire ce bel article hommage de l'Humanité.
6 décembre 2013
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Ce soir
je regardais la nuit
je voyais
Du feu fusait
entre les ombres
le ciel
marqué d’une virgule
accompagnée d’un point
ressemblait à l’éternité
si bleue
l’instant suivant
de gros nuages sombres
avaient tout effacé
tout est fugace
voilà la réalité
22 heures 30
une nouvelle
une étoile vient de mourir
elle a fusé
le temps de la vie d’un homme
le temps d’éblouir le monde
le temps d’illuminer l’espoir
et de gagner
sans arme
la cause de l’égalité
désormais
plus de visage
un cœur muet
le souvenir
d’un sourire
si merveilleux
si irradiant
le prisonnier 46664
de Robben Island
a quitté sa prison de chair
deux 4 entourant trois 6
le symbole du carré
fermeté et rigueur
contenant la bête
une vie
un homme
un exemple
juste une étoile filante
à peine un tracé lumineux
puis la disparition
et le silence
qui suit l’incandescence
juste un changement d’état
un cercle qui se referme
pourquoi pleurer ?
il est des lumières
qui ne disparaissent
jamais.
Adamante
22 septembre 2013
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11:05
Brigit YEW, un voyage dans l'âme Celte
La dernière licorne - huile sur toile 60x60
Me voici venue une très grande envie de partage ce dimanche, moi qui ai perdu mes communautés en mettant pour un temps, et pour le renouveller, ce blog en mode privé. Ce faisant j'ai perdu le SCALP que je pilotais et qui était justement axé sur le partage.
Tout passe, il ne faut s'attacher à rien et avancer sur le chemin de la découverte.
Ma découverte ce matin se nomme Brigit Yew
En l'écoutant, mon âme chante.
Je vous invite à visionner une vidéo ICI c'est tout simplement fascinant.
Adamante
Brocéliande - huile sur toile 92x65
En cliquant sur l'image vous découvrirez ma gallerie Wordpress
23 janvier 2013
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15:18
*
* *
*
Chirico "Tristesse et mélancolie d'une rue"
La perspective avale les arches
rompt l’immobilité
la ligne de fuite
rapide
pressée comme un voleur
va noyer sa blancheur
dans l’horizon tronqué
d’un ciel interrompu
par l’ombre
menaçante
d’une bâtisse
sans visage
et celle d’un homme
qui bloque la ruelle
Une petite fille court
roule son cerceau
poursuit-elle le chemin
de l’enfance ?
celui de la femme en sursit
que tout condamne déjà
à être limitée dans l’espace
près d’une roulotte foraine
pourtant symbole de liberté
mais marginale et inquiétante
la liberté des gens du voyage
enviée et rejetée
L’enfant est seule
et sa solitude
s’inscrit
dans chaque tour
de son cerceau
sur le vide apparent
de ce décor
où elle n’est elle-même
qu’une ombre dans la lumière.
Ici
tout se dit
dans l’insondable silence
de nos profondeurs
abyssales
qui nous ramènent
à notre nudité
première.
.
©Adamante
28 novembre 2012
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19:50
Je descends l’étroit sentier
qui mène à la rivière
des pierres roulent sous mes pieds
comme autant de cris
des libertés qui s’effondrent
comme autant de cris
de femmes
méprisés
violées
sexuellement torturées
psychiquement assassinées.
Les arbres
sur le chemin
me chantent
leur chanson d’arbres
celle de la vie
celle de l'amour.
Au Congo, des soldats
des barbares
on fait du viol
une arme de guerre
institutionnelle.
Une pierre roule dans la rivière
c’est une petite fille
elle a 3 ans
elle se noie
intimement déchirée
par un viol collectif
Une autre pierre la suit
c’est une femme
un objet sexuel
de cette armée
aux appétits féroces
une femme déboussolée
à qui l’on vient
de faire manger
un plat étrange
qu’elle ne connaissait pas :
ses propres enfants !
D’autre pierres
roulent, roulent, roulent
comme les rats de Hameln
suivant le son de la flûte
elles se jettent dans les eaux
tumultueuses
de la rivière ensanglantée.
Dans le soir
un cri les suit
qui vient se noyer à son tour
dans le silence
de la nuit
dans l'épaisseur
de l’indifférence
le cri du pasteur
Denis Mukwege
gynécologue
il constate et répare
des milliers de ces vagins dynamités
lacérés au rasoir
brûlés
torturés.
Denis Mukwege s’étonne
il est lourd le silence
de la communauté internationale
qui sait pourtant
qui sait
qui sait !
mais qui se tait.
Lui vient d’échapper
à un assassinat
Lui
que la communauté internationale
félicite
pour son action humanitaire
Elle offre des décorations
de beaux discours...
Mais elle est homme
essentiellement homme
pétrie de l’idée
que la femme est faite pour souffrir
que c’est dans sa nature
« tu accoucheras dans la douleur ! »
abjection des religions
qui ont fait d’un sexe le jouet de l’autre
en prêtant à un dieu des paroles d'hommes.
En Libye, sous le règne du despote
la communauté internationale savait
elle connaissait le sort des femmes
et pourtant, elle s’est tue.
Le tyran a planté sa tente
dans les jardins de l'Elysée.
Aujourd’hui au Congo
le viol de milliers de femmes
est moins grave
que la mort
d’un seul homme.
Se taire
telle est la règle
lorsqu’il s’agit des femmes !
Ne pas faire de vagues
fermer pudiquement les yeux
en attendant d’être acculé
à reconnaître
ce crime
contre l’humanité.
Réveillez -vous femmes
de tous les pays
de toutes couleurs
relevez la tête
faites entendre vos voix
soyez convaincues
que la femme est un Être
un Être à part entière
un Être porteur de vie
un Être porteur d'amour
et sachez-le
on ne détruit jamais si bien
que ce que l’on envie.
N’acceptez plus jamais
qu’un homme
puisse vous laisser supposer le contraire.
Sachez,
le défi est immense,
que c’est par les femmes
que le monde se reconstruira
dans le respect mutuel
et de la nature.
Aucun animal
jamais
n’eut une telle attitude
envers sa femelle.
Qui est la bête ?
Comment réagirez-vous
femmes d'Europe ?
Le Congo
c’est loin
c’est un pays en guerre
dans un pays en guerre
on le sait
il ne fait jamais bon être femme
hélas la guerre
a une particularité
quand elle est finie :
celle d’être toujours
la dernière
jusqu’à la prochaine…
La guerre
le crime
ce couple infernal
fait du monde
un lieu de barbarie
La guerre
le crime
le profit
feront de la Terre
un lieu stérile
car n’en doutez pas
la Terre aussi
est une femme
qu’on assassine.
Sur l’étroit sentier
qui mène à la rivière
mon pied glisse
la terre s’effondre
je tombe
je ferme les yeux
les eaux rouges
de la rivière
me chantent leur chanson d’eau
celle de la vie
celle de l'amour.
©Adamante
Ici une œuvre qui aurait pu illustrer ce texte
J'ai écrit ce texte après avoir lu l'article du monde du 28 nov 2012 d'Annick Cojeau, parce que je pense que nous n'avons pas le droit de ne rien dire, parce que je pense, moi qui ne suit rien, que je n'ai pas le droit de ne rien dire. AD
23 novembre 2012
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Réfléchir à la liberté
- "Je ne suis pas vraiment libre si je prive
quelqu'un d'autre de sa liberté.
L'opprimé et l'oppresseur sont tous deux
dépossédés de leur humanité".
Découvrir son auteur et deux autres citations "à réfléchir" ici Monsieur Mandela
19 novembre 2012
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Quand j'ai écrit ce poème, Nelson Mandela était encore en prison, l'apartheid faisait ses victimes en Afrique du Sud. Aujourd'hui, un ami poète, Paul Dakeyo, a décidé de le publier dans un livre en hommage au grand homme.
Image DR
Seul
derrière des murs
Seul
derrière des barreaux
avec seule
la plainte de la serrure
qui s'ouvre
et se referme
loin du rire des enfants
qui s'éternise
dans le souvenir
loin du vent
qui murmure
à l'oreille des hommes
des envies de voyages
loin des caresses
loin des émois
avec seule
la mémoire
brûlante
qui déchire l'oubli
hante l'ombre
et les angles
vides
Il est long le voyage
de l'homme
privé de liberté
et son cœur
et son corps
et son esprit
connaissent
de bien terribles tempêtes
durant la traversée carcérale
mais
quand cet homme devient symbole
symbole de libération
pour tout un peuple
alors que le monde se rassure
ou s'inquiète
la dignité ne se brise pas
sous les chaînes
aujourd'hui naît l'espoir
Il est un prisonnier
que ses geôliers
appellent Monsieur !
©Adamante
Je rajoute à cette page le commentaire d'Antoine :
Liberté .... Liberté ... j'ajoute 3 citations de N. Mandela
- "Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu'un d'autre de sa liberté. L'opprimé et l'oppresseur sont tous deux
dépossédés de leur humanité"
- "Etre libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la
liberté des autres"
- "Nous ne sommes pas encore libres, nous avons seulement atteint la liberté d'être libres"
24 juillet 2012
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Hommage à Sally Ride, première femme astronaute américaine - 1951-23/07/2012
- image DR - NASA -
Steve Hawley (ancien astronaute de la NASA) se souvient de Sally Ride :
« Sally était une personne très réservée qui est devenue un personnage public. C'est un rôle dans lequel elle n'a jamais été
complètement à l'aise. J'ai eu le privilège de faire partie de sa vie et d'être en mesure de la soutenir lorsqu'elle est devenue la première femme américaine à voler dans
l'espace.
Alors qu'elle n'a jamais aimé être une célébrité, elle a reconnu que cela lui a donné l'occasion d'encourager les enfants,
surtout les jeunes filles, à atteindre leur plein potentiel*.
Sally Ride, en tant qu'astronaute et en tant que personne, a amené plusieurs jeunes filles à travers le monde à croire qu'elles
pourraient atteindre leur but en étudiant et en travaillant dur.
Je pense qu'elle serait heureuse avec cet héritage. »
Extrait de la page d'informations sur Sally Ride et sa carrière à la NASA: ICI
Si vous avez besoin d'une traduction :
Traduction-En-Ligne.com - Traduction anglais-français
Regardez la vidéo.
Malgré les changements (dûs au réchauffement climatique) visibles à l'image, qui se sont opérés sur notre planète depuis les premières prises de vue opérées depuis l'espace, Sally Ride, qui vient de nous quitter à l'âge de 61 ans, nous dit :
- que les nouvelles technologies, à condition de commencer tout de suite, peuvent nous permettre de trouver des solutions au problème climatique,
- que les clefs pour le changement concernent le monde en sa globalité,
- qu'il nous faut regarder toute la planète et pas simplement ses pôles...
Elle pense que la science offre aujourd'hui des possibilités de trouver des solutions à ce problème, que c'est la science et la technologie, aussi bien que nos habitudes, qui pourront résoudre les problèmes que nous avons créés...
Elle dit qu'elle est optimiste sur le fait que nous allons trouver, que maintenant il est temps et qu'il est important de
commencer immédiatement ;
- que les clefs de ce changement se trouvent dans les mains de la nouvelle génération,
- que les enfants à l'école sont conscients du changement climatique,
- qu'ils se sentent concernés et intéressés par le problème,
- que cela aide les scientifiques à comprendre qu'il faut développer de nouvelles technologies.
Elle dit que cela est tellement vrai,
que les enfants sont tellement engagés à cela,
qu'il est possible à la science et aux techniques de porter à nouveau
l'espoir...
J'ai aimé la poésie de ses mots lorsqu'elle parle de l'atmosphère et de la fragilité de l'existence.
(Voici une traduction assez fidèle je pense, quoi que poético-personnelle, d'un extrait de la vidéo visible sur le site de la NASA). ICI
"Je pouvais voir les récifs de corail au large des côtes de l'Australie,
une énorme tempête tourbillonnant dans l'océan.
Je pouvais voir une énorme tempête de poussière
en construction
au-dessus de l'Afrique du Nord
se diriger vers nous,
suivre son chemin à travers l'Atlantique Nord
- curiosités incroyables -
Je me souviens
la première fois que j'ai regardé vers l'horizon.
À droite,
je pouvais voir comme si quelqu'un
avec un crayon
couleur bleu royal
avait remonté le long de l'horizon de la terre.
Et puis
j'ai réalisé que cette ligne bleue,
cette si mince ligne bleu royal,
était l’atmosphère de la terre
et que là, tout était là.
Et il est tellement clair,
au vu de cette perspective
de comprendre combien notre existence est fragile.
J'ai vu la noirceur de l'espace et le bleu vif de la Terre.
Il vous fait comprendre combien il est important
de prendre soin de cette atmosphère."
Il est bon de saluer, d'écouter les voix qui nous permettent de nourrir cet espoir et surtout d'exiger que cet espoir soit rendu possible.
Se tenir informé est à priori indispensable.
Voici aujourd'hui ma modeste contribution, ici, dans ce terrier ombreux où s'écrivent des mots qui saignent parfois en voyant
l'évolution du monde et qui s'insurgent de plus en plus souvent pour s'accrocher à l'espoir qui est vie et beauté de la vie.
Adamante
*En 2001, Sally Ride fonde sa propre compagnie, Sally Ride Science, afin de poursuivre sa passion de longue date de la motivation des filles et les jeunes femmes à poursuivre des carrières en sciences, mathématiques et technologie.
6 juin 2012
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13:43
Fusain
J’ai tendu la main vers un rayon de soleil
il avait disparu
pourtant le jour était là
comme d’habitude
avec ses bruits du quotidien
ses impressions d’éternité
« ça va durer toujours…»
mais rien ne dure toujours
on le sait bien
pourtant on l’oublie si facilement
et soudain
le vide
un blanc explose dans le rythme cardiaque
vertige
la gorge se noue
que se passe-t-il ?
il ne se passe rien justement
c’est l’absence
la tristesse
l’habitude contrariée
la surprise aussi
et nous voilà désemparés
Qu’est-il arrivé au rayon de soleil ?
Tant de choses sont possibles !
Silence ! Voie privée !
Alors
du plus profond de soi
balayant la tristesse
monte une bouffée de tendresse
pour un rayon de soleil
qui illumine encore notre instant.
Oui, la paix tient dans le détachement
qui n’est jamais indifférence.
Si tu me lis V.... pour tout, merci.
©Adamante
Profil
- Adamante
-
/image%2F0956941%2F20140318%2Fob_e5b745_p89ad1w.jpg)
- Comédienne, metteur en scène, diplômée en Qi Gong, j'écris, je peins.
Ici, on rêve ! Bienvenue
Je vous invite à partager mes créations, reflet de la vision que j’ai de la vie, au travers de la peinture, du théâtre, de la poésie & de l’écriture. Adamante
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Finance & mépris !
BELO MONTE : Pétition du Cacique Raoni
Parce que "l'argent ne se mange pas"
que le monde de la finance détruit la terre,
en chasse les peuples, nous méprise,
je vous invite à signer la pétition et
à soutenir cette lutte qui est aussi la nôtre.
Adamante
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