11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 10:55

 

méditation sur la campagne électorale 

Méditation sur la campagne électorale

 huile sur toile - (mes gueules d'amour à moi!)

 

Une gueule d'amour


CLIC 

 

par un photographe Russe

(j'aime beaucoup ce qu'il fait !)

 


La mienne

VACHE-PORTRAIT-ADA_283.JPG

 

Une vraie de vraie

qui n'a pas vécu enfermée

dans un hangar

mais dans le pré

derrière chez moi

à brouter l'herbe grasse

de la Creuse profonde.


Aujourd'hui sans doute

en steack

au fond d'une assiette

sans doute

elle a fini.


C'est triste !

Mais

je

le

jure :

ce 

n'est

pas 

moi 

qui 

l'ai 

mangée !


Face à l'ignominie

de l'élevage en batterie

la réponse valable

qu'elles ont trouvé

pour faire sauter les hangars :


Prout !


Boum !


Splash !


 

 

troupeau1cs copie

Le grand prout ! 


 

 

 

 

 


 

 

 

28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 16:07

 

Passiflore-cAdamante.jpg

 

 

Dans l'air

l'effluve d'un parfum

si attirant.


©Adamante

 

 

 

9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 23:54

 

Poppy-w

 

 

Étonnée

de la tendresse

plein les yeux



Plein d'étoiles

dans le ciel de mes yeux

c'est l'eau de la nuit dernière

qui brille

brille

brille

jusqu'à la voie lactée


Un éclat

pour toi

Pop

juste pour toi.

 

©Adamante

 

12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 23:30

 

AMON-yeux-copie.jpg

Vous avez peut-être souvenir d'une idylle qui était née suite à la parution de mon article  Mon humaine à moi où Amon faisait le beau en photo tout en me décrivant sous mon meilleur jour.

 

Suite à cela, Melle Nini, fille de famille chez Pimprenelle, lui avait adressé un courrier  Lettre de Melle Nini à Amon.

Amon en bon macho n'avait pas répondu, mais parfois il me demandait de lui relire la lettre, juste pour frémir un peu en imaginant la Miss.

J'en avais touché deux mots à Pimprenelle qui en avait touché deux mots à Miss Nini, et de mots en mots, Nini qui ne recule pas devant une feuille blanche, avait décidé de poursuivre cette relation épistolaire et même à se dévoiler.

D'accord elle nous l'a fait dans le genre autruche pour la première photo, mais a daigné tout de même nous laisser apercevoir un œil dans la seconde. C'est ça la timidité.


Alors pour la postérité, et pour leur faire plaisir je les ai réunis sur une photo montage.


Une-histoire-d-amour3copie.jpg

Cher Amon Râ,

  

Ces jours derniers, j'ai beaucoup pensé à toi. Toi à qui j'ai dit : tu dois avoir une vie de roi ! Je sais, tu es habitué à vivre de cette manière, mais là, je suis sidérée.

L'année dernière, j'ai fait connaissance avec la neige. Étant intrépide et pourtant très méfiante, j'ai mis les pattes dedans. Résultat, il a fallu que je les secoue. C'était doux mais froid. J'avais mis le gros manteau d'hiver, mais pour les pattes, je n'avais pas pensé sabots ! Mais, je me suis vite habituée. J'allais faire mes besoins hygiéniques et mes courses de bouche, puis je rentrais.

Il faut que je t'explique : je dors, enfin, ils pensent que je dors, au sous-sol.

C'est nettement mieux pour moi, je rentre et je sors quand je le veux, pas besoin de demander la porte. C'est vrai que je demande à sortir à 5 heures du matin, ce qui ne plait pas, du tout, mais pas du tout du tout  au monsieur de la maison. Tout cela parce que je Le réveille, qu'il faut qu'Il se lève, qu'Il enfile ses chaussons, qu'Il descende l'escalier et qu'Il ouvre la porte. Les humains ont l'habitude de faire toute une histoire d'un petit rien ! Elle ne ronchonne pas trop à ce moment-là, car Elle sait que je n'aime pas du tout faire mes besoins dans une boîte, même si la litière est bien propre, je préfère de loin, le lieu que je choisis.

Du coup, cette année, j'étais en pays de connaissance avec la neige. Du moins, je le croyais.

En sortant du sous-sol, le matin, après un petit roupillon, j'arrive dans la neige le long de la maison. Tiens, c'était un peu plus épais que l'année dernière. De là, je vois un oiseau dans la haie. Elle en est pleine, il n'y a qu'à se servir ! Je bondis, pensant faire mes quelques bonds sans bruit. Tu parles, je me retrouve dans un trou si profond que j'étais tout entière dedans. Ça alors, il n'y a pas de trou d'habitude à cet endroit. Je prends mon élan pour en sortir et zut, encore un trou. Au troisième, j'ai entendu un éclat de rire. C'était Elle ! Tu penses bien que j'ai ma fierté, j'ai bondi de trou en trou jusqu'à la haie. Je n'ai pas attrapé d'oiseau, pas un seul !

J'ai donc décidé de passer ma journée à la maison. Mais, toute une journée, c'est long.

Le lendemain, je me suis méfiée et j'ai bien fait : encore un trou. Bof, là, j'ai demandé la porte tout de suite. Encore une journée complète à la maison. J'ai même fini par faire mon petit pipi dans la litière.

Quatre jours comme cela. Je n'en pouvais plus. Je courrais dans la maison, je mordais les tapis, le gros pataud a subi mes assauts (je ne lui fais pas de mal, hein, je griffe juste sa queue qui est bien épaisse et je mordille ses oreilles). J'ai même attrapé ses jambes à  Elle dans mes pattes et j'ai mordu, juste un peu. Elle a rouspété, je me demande bien pourquoi. Elle n'a même pas eu mal, j'avais fait doucement.

Aujourd'hui, il y a encore de la neige, mais je peux quand même rejoindre la bûcherie ou le hangar du voisin, mes lieux de prédilection. Je n'ai pas encore osé retourner dans les clos.

Alors, je dors dans Son fauteuil en pensant à toi qui patoune tranquillement sans faire de chichis pour sortir.

Ton amie campagnarde,

Mademoiselle Nini.

 

©Pimprenelle

 

Pimprenelle n'a pas de blog

Vous pouvez toujours lui laisser un commentaire

Elle en sera ravie !


15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 08:00

 

Amon-Ra-copie.gif

 

Tout est calme ici, juste le cliquetis du clavier de l’ordinateur qui s’emballe, elle tape très vite. Elle m’ignore, quand elle est sur sa machine, elle oublie tout, l’heure peut bien filer, elle ne voit rien. C’est comme ça, elle a une capacité de concentration qui équivaut à ma capacité de dormir.


Pour l’heure elle croit que je dors. Elle me tourne le dos, j’occupe le fauteuil voltaire qu’elle trouve inconfortable, pour moi il est parfait, elle me l’a réservé avec une grosse couverture dans laquelle j’aime patouner avant de me rouler en boule pour piquer un petit roupillon.

 

P1060390Amon-fauteuil-copie.gif

Quand elle se lève pour aller se faire un café, elle me donne une petite caresse, me dit quelques mots gentils puis elle gagne la cuisine. J’y suis avant elle, pas question que je loupe cette récréation, la cuisine est ma pièce préférée. J’essaie bien parfois de m’y laisser enfermer mais elle à l’œil, c’est une opération quasi impossible, elle doit tenir ça de moi, elle est têtue. Mais j’ai de la ressource, un jour peut-être je pourrais y passer la nuit.

 

Que serait la vie sans un rêve ? Ma vie à moi est bien remplie, j’observe tout dans les moindres détails, ça la fait rigoler et parfois elle me dit : « Dis donc Mamone, tu prends des notes pour ta prochaine réincarnation en humain ? » Mamone tu parles d’un surnom, mon nom à moi c’est Amon Râ, comme le Dieu Égyptien, mais dans cette maison il n’y en a pas un seul qui roule sous son nom de naissance, ils disent que c’est parce qu’ils ont pris un pseudo d’artiste, moi je dis que ce sont des insatisfaits, c’est peut-être la même chose au fond !

 

Ils reçoivent peu, mais ceux qui viennent ne sont pas mal non plus, enfin ce n’est pas à moi d’en juger, ou plutôt si, je préfère une allumée comme humaine de compagnie qu’une vieille frustrée qui ne me laisserait pas la moindre liberté et viendrait me débiter des âneries en me gratouillant la fourrure.

Je déteste ça, y a bien que les clébards pour accepter de tels comportement débilitants.


Oui, je l’observe, je prends des notes, et c’est édifiant. Tout est réglé, elle ne s’en rend même pas compte.


D’abord je sais qu’elle va mettre l’eau à chauffer dans la bouilloire électrique, et pendant que l’eau chauffera, elle ira prendre sa tasse de l’après-midi à contenance moyenne. Parce qu’elle a des tasses différentes selon les heures de la journée, c’est comme une sorte de rituel, établi, j’imagine, en fonction de la course du soleil.

Elle posera ensuite la tasse sur le petit plateau, le matin, elle utilise le grand, elle se versera un peu de café froid et une cuillère de poudre noire que Lui déteste, puis elle versera l’eau chaude, prendra le plateau, et là elle m’invitera à la suivre dans le salon pour prendre place dans son fauteuil colonial absolument dénué d’intérêt à mes yeux tant il est inconfortable. Nous voyons là que nous n’avons pas tout à fait les mêmes valeurs. Mais mis à part ce détail, comme elle respecte mes goûts, je peux dire que nous nous entendons bien. Je fais un peu ce que je veux et mis à part la cuisine interdite en dehors de sa présence, je peux dire que j’arrive à imposer ma loi, parce que je suis irrésistible et que je sais y faire.


Avec elle il ne faut jamais attaquer de front, parce que là c’est l’impasse, elle se bute et il n’y a plus rien à en tirer, non, avec elle, il faut y aller au charme, au sourire et là elle est incapable de dire non.

Comme elle aime le silence, je peux dire que ma vie ici respire la quiétude, pas de cris, pas d’agitation. Sauf quand elle travaille sa voix, là après m’être inquiété de sa santé, voyant que ces plaintes que je n’arrive pas à m’expliquer semblent lui convenir, je prends de la distance juste le temps que cela dure.


Au fond, elle n’est pas de si mauvaise compagnie et j’avoue que je me plais bien avec elle.


Amon-Râ, je suis un matou et je porte le nom du dieu de la lumière primordiale.

 

Amon-piano.jpg

©Adamante

 

DEFI N° 42

    LES CROQUEURS DE MOTS

à la barre cette quinzaine :   LILY


9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 23:31

 

 

chaton7.gif

 

Comment ne pas rêver ?

 

 

 

5chaton-.gif

 

 

Comment ne pas fondre ?

 

 

chaton4.gif

 

Comment ne pas craquer ?

 devant cette adorable gueule d'amour !

 


27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 12:38

Pour l'Arbre à mots, dans le cadre du Bestiaire fantatique, avec :

Le Balisier des couleursQuichottineMalivoyage  et

La Coquille de noix,


                        Je vous invite à la découverte du Tigrocigogna.


LE-TIGROCIGOGNA-copie.gif

Le Tigrocigogna ?   Une invention totale de la "Chadamante" !

                     Que mon conte vous fasse voyager loin...


Depuis quelques années, dans un petit village du beau département d’Alsace, on peut voir des nids de cigognes habités par de curieux locataires. Personne ne pourrait dire quand cette nouvelle espèce est apparue, mais il faut se rendre à l’évidence, elle est là et bien là.

Je me suis laissé conter qu’un jour…

 

C’était aux environs de la fête de la Saint Valentin.

Tigro, le chat de Mia, la fille de la maison des Wurtzmraow, chat d’intérieur détestant se mouiller les pattes, et prisant les activités physiques que l’on pratique les yeux fermés sur un lit ou un canapé confortables, allez  savoir pourquoi, avait décidé de partir à la découverte du monde.

À moins qu’il n’y ait été invité par la femme de ménage, excédée par les poils qu’il laissait sur tous les coussins de la maison.

 

Tigro s’était donc retrouvé un soir à la rue, quelque peu désemparé.

Mais, dans sa tête de chat philosophe, il n’avait pas totalement oublié qu’il tenait de son espèce une insatiable curiosité.

Mû par cette force salvatrice, il avait parcouru les rues, la place, les toits et tout ce qui pouvait être visité au village.


Sa liberté le ravissait. Il avait bien quelquefois connu les désagréments de la faim, mais il avait quelques réserves et après tout il était chat, il pouvait s’adonner au plaisir de la chasse.

Peu habitué il est vrai, il en revenait souvent bredouille, mais il était débrouillard, il avait repéré la seule taverne du village dotée de poubelles particulièrement avenantes.

Il y terminait donc toutes ses parties de chasse et s’y  délectait de mets raffinés que des clients repus n’avaient pu finir.


On comprend aisément que Tigro, ne songea pas à revenir chez Mia pour se faire tirer la queue et habiller comme une poupée.


Tigro était un jeune matou entier, entendez par là que le vétérinaire ne lui avait pas encore ôté ses attributs virils et il était bien décidé à en profiter.

Il avait déjà croisé quelques minettes bien roulées, mais, après quelques minauderies, elles l’avaient éconduit en crachant.  Il n’avait donc pas encore trouvé le grand amour. Il se disait qu’au fond, dans la vie, ce qui compte le plus c’est d’avoir l’estomac plein et un bon coin pour dormir, ce qu’il avait.

Pour échapper au bruit, à la promiscuité et pour être maître en son royaume, en dominant toutes les situations, il avait élu domicile dans un nid de cigogne abandonné, perché en haut d’un arbre, ce qui arrive parfois. Il y vivait heureux et en paix.


Un soir qu’il terminait sa partie de chasse dans les poubelles de la taverne, il vit une cigogne qui fouraillait là de son long bec, quelques détritus tombés au sol.

Discrètement Tigro l’observait.

D’un coup sec, il la vit attraper une souris qu’elle avala d’une simple déglutition.

Admiratif, il ne put réprimer un cri.

La cigogne, surprise, se tourna vers lui et ils restèrent un long moment, interdits, à se regarder.

À dire vrai, ce fut le coup de foudre, la résurgence improbable d’un sentiment vieux comme le monde qui bousculait toutes les règles habituellement imparties aux espèces.

Bêtes tous deux, comme seul l’amour peut rendre bête, ils restèrent de longues minutes à se regarder. Le temps s’était arrêté, leurs cœurs affolés cognaient dans leurs poitrines au rythme de la folie d’aimer.

Ils échangèrent leurs petits noms, quelques civilités, voulurent tout savoir de l’autre et se donnèrent rendez vous le lendemain.


Très rapidement Tigro invita Cigogna à visiter son nid et comme il est de coutume chez les cigognes que ce soit Monsieur qui construise le nid, Cigogna tout naturellement s’installa chez Tigro, en haut de son arbre. Ils s’aimèrent, partagèrent musaraignes attrapées par Madame et saucisses de Strasbourg attrapées par Monsieur, couvant chacun leur tour les fruits de leur passion, jusqu’au jour où enfin le miracle se produisit.


Ils entendirent un petit craquement et de leur premier œuf, ils virent apparaître, la larme à l’œil, un curieux rejeton à la tête de chat surmontant un long cou emplumé, équipée d’un long bec entouré de moustaches avec un corps velu comme papa et de petites ailes comme maman.

Le premier Tigrocigogna venait de naître, rapidement suivi par d’autres rejetons tous aussi atypiques et tous aussi charmants.

Ils vécurent longtemps dans un bonheur parfait et les gens du pays, au départ surpris par ces nouveaux venus, s’habituèrent très vite à leur compagnie. Considérant cette nouvelle espèce comme un cadeau des Dieux,  ils aimaient parfois, le soir, sortir pour écouter ronronner les cigognes et voir voler les chats.

Il est depuis un dicton au pays :

"Qui a écouté le ronronnement des cigognes et admiré le vol des chats, jamais de rien ne manquera!"

 

 

©Adamante

 

 

31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 12:10


Gueule-d-amour.jpg
Quand j'ai tiré ce portrait de Gueule d'Amour, elle avait déjà un admirateur qui prenait une photo. Un paparazzi sans doute,  déguisé pour la circonstance  en autochtone
, avec bottes et harnachement de débroussailleuse. Louche tout de même ! (C'est lui, là, à droite sur la photo!)

À bien y réfléchir, tout de même, quelle vie on mène quand on s'appelle Gueule d'Amour et que l'on devient une star au plus profond du trou du c.. du monde !
Enfin, il faut bien faire avec, que voulez-vous, c'est là le lot commun des célébrités.

Ah j'oubliais! Un petit conseil pour sauter allègrement la clôture des heures qui séparent les deux années sur le ring du temps qui passe :

Prenez bien votre élan
Gardez les pieds bien joints
Et hop, sautez !
Tous vos vœux se réaliseront, parole !

Vous verrez c'est facile!
Pas trop d'abus tout de même !
Amusez-vous bien!
AD
30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 11:10
VACHE PORTRAIT ADA 283
Suite à un commentaire de lyly j'ai composé ce petit hymne,
(clin d'œil à la chanson d'Edith Piaf)
si vous avez l'idée d'autres couplets.... 


Elle me fait tourner la tête
C'est ma gueule d'amour à moi
Je suis toujours à la fête
Quand elle me regarde comme ça

Oui j'ai parcouru le monde
J'en ai vu de belles parfois
Mais dans les prés du grand monde
Y a qu'une gueule d'amour comme ça


C'est ma gueule d'amour à moi
Des gueules comme ça y'en a pas



C'est une gueule de caractère
Avec elle pas d'embarras
Elle vous met l'cœur à l'envers
Quand elle vous regarde tout droit

Si ton cœur est à la fête
Quand elle te regarde comme ça
Toi qui passes et qui t'arrêtes
Viens donc chanter avec moi

C'est ma gueule d'amour à moi
Des gueules comme ça y'en a pas


Tralala la la la...
29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 19:53

VACHE-PORTRAIT-ADA_283.JPG

Et alors, qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?

Profil

  • Adamante
  • Comédienne, metteur en scène, diplômée en Qi Gong, j'écris, je peins.
  • Comédienne, metteur en scène, diplômée en Qi Gong, j'écris, je peins.

Ici, on rêve ! Bienvenue

Je vous invite à partager mes créations, reflet de la vision que j’ai de la vie, au travers de la peinture, du théâtre, de la poésie & de l’écriture. Adamante

 

 

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