Les gargouilles du cimetière

En ombres  chinoises

Gardent le mur sur la rue,

Vade retro satanas !

Il n’y a pas de place ici

Pour les mauvais esprits.

©Adamante

Au fond

Chacun sait qui il est

Qu’il agisse en conséquence.

                                                             Adamante

Je vous remercie par avance de vos commentaires. 

Ils me sont précieux ces sourires.

Ne m'en veuillez pas si je n'y apporte pas systématiquement de réponse.

Mon temps disponible se fait rare et je choisis de le consacrer à vous rendre visite.

                                                                                                  Amitiés et à bientôt chez vous, Adamante

"Des pas dans le sable..."

PAPIER LIBRE 

        Photo la nébuleuse de "la patte du chat" Crédit : ESO/J.Emerson/Vista

  (cliquez sur l'image pour voir l'article sur ciel et espace - )

Les pas m’ont inspirée

Mais le sable m’a échappé,

Trop fin sans doute entre mes doigts…

Mais Juliette les a acceptés

alors les voici, les voilà  :

Les pas s’inscrivent

S’éloignent

Reviennent

Ils s’entrelacent

Se confondent

Marchant un instant de concert

Puis ils se séparent

Et un peu plus loin, disparaissent.

Des lignes

Tracent les chemins de vie

Dévoilent  les rencontres

Révèlent hardiesse ou incertitude,

Prudence ou insouciance,

Lourdeur ou légèreté.

Ceux que je préfère

Ceux qui me font rêver

Ceux qui me content des histoires,

Ce sont les marques griffues des oiseaux

Celles, précautionneuses, des coussinets d’un chat

À l’affût ou à la découverte

Inscrits là,

Sur l’indiscret tapis d’hiver.

                                                  ©Adamante

La journée était à la pluie

Un rideau de brume

Sur fond de ciel d’argent

Quelques nuages auguraient de la tempête

Puis l’horizon a disparu

Ne restait que la pluie

La violence du vent

Le visage des passants pressés,

Disparaissait sous leurs capuches

Je me mis à sourire

Je ne crains pas la pluie

Capuche ou parapluie

Je n’use pas de ces artifices

Je participe au jeu des éléments

J’aime la pluie sur mon visage

Elle me ramène à moi.

©Adamante

link  

      LES CROQUEURS DE MOTS

                          JEUDI EN POESIE

Je dédie ce poème à une petite fille que je ne connais pas    Sasha

et à tous les enfants, quel que soit leur âge, qui aiment les contes.  

Et en cliquant sur le lien là-haut, à droite, qui refuse que je le transforme en autre chose que ce link sans poésie, vous pourrez voir l'image qui m'a inspirée.  

Une paire de chaussures rêvait...

Elle rêvait de devenir funambule

De connaître l'ivresse des sommets

Mais comment réaliser ce rêve

Quand on est sans cesse arrimée

Aux pieds lourds d'un homme indifférent et rustre

A marteler le sol et racler les cailloux ?

Une nuit, sans rien dire,

Empruntant sans doute

Le chemin d'un rayon de lune

La voilà partie

Et sans aucun regret

Abandonnant l'homme et ses pieds

Au triste sort de ses chaussettes.

Je me suis laisser conter

Par un oiseau bavard

Qu'elle vivait, sur un câble et dans le bleu du ciel,

Son rêve de hauteur

Mais il ne m'a pas dit

Ni par qui,  ni comment

Ces deux qui font la paire

Firent cette ascension.

Ceux qui marchent le nez en l'air

Peuvent parfois l'apercevoir

Danser là-haut

Dessus nos têtes

Sur un air chanté par le vent.

                                                                                              Adamante