8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 15:30

tour de france adamante

Fais ce que dois, advienne que pourra !


La devise de Baudoin IV, le lépreux, roi de Jérusalem, qui prôna la justice, la générosité et la fidélité à la parole donnée, de l’abbé Pierre qui, en se battant, a soulevé des montagnes pour offrir un éclat de paradis aux plus démunis sur terre, du chevalier Kadosh, le nec plus ultra de la maçonnerie Ecossaise, qui fait du combat contre l’injustice son credo…

Une invitation à quitter les ténèbres, à avancer vers la lumière accompagné de l’ombre, car l’ombre ne peut exister que lorsque l’homme a entamé sa quête, cette ombre, outil de progression, étant appelée à disparaître lorsque le quêteur baigne enfin dans la lumière.
Le chemin est long… mais comme le disait André Hardellet, si je trouvais le chemin le plus long pour aller d’un point à un autre, je le prendrais. Ce qui prévaut c’est l’expérience, non le but.
Une invitation à avancer jusqu’à l’absence, le Tout, le Rien, jusqu’à l’autre facette de l’immobilité primordiale où tout est en suspens, en vibration.

Une invitation à devenir ce que nous sommes.  AD




Image : Tour de France. Huile sur toile

7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 10:54

Il neige ! Les bruits font patte de velours.

L’enfance remonte, la campagne, les rires, le visage qui se plisse lorsque la boule s’écrase sur un nez tout rouge d’excitation.
La neige fond, se faufile sous l’écharpe. La voix de la mère qui appelle à rentrer.

Le nez derrière le carreau, fasciné par le manège tourbillonnant, le chat regarde.
Le temps semble s’être arrêté.
Dedans il fait si chaud, dedans c’est le cocon, dedans c’est l’innocence, dedans…
C’est le passé.

Paris 2009.  Il neige !

Le voile de la grande mère recouvre les immeubles.
Les voitures hésitent, tout se calme.
Dedans ce n’est plus vraiment le cocon, ce n’est plus vraiment l’innocence, mais il fait encore chaud.
Mais dehors ?
Dehors, j’ai mal à ceux qui ont froid, j’ai honte à la République, honte aux nantis, aux indifférences.

Est-ce que, pour ceux qui grelottent, la neige, l’humidité qui est pire que le froid, est encore une incitation au rêve ?

Il paraît que mourir de froid n’est pas une mort si terrible, on s’engourdit lentement pour ne plus se réveiller.

Et mourir de honte ?  AD



Image : Wappy-wappy huile sur toile.


7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 09:32


Les pieds au bord du gouffre.
Une hémorragie de nombres, plus un seul ne rentre...
 
Tout autour la dépression, le défaitisme, la provocation, le mensonge, les promesses d’un néo-monarque.

Plonger ?
Tout quitter parce que tout me quitte ?
Ce serait donner à la vie une bien mauvaise réponse.

Ce que j’ai de plus précieux nul autre que moi-même ne peut me l’enlever.

Quelle expérience que de vivre le dépouillement en s’élevant vers la joie.
D’où me vient cette faculté de ne pas m’en faire ?
Plus je perds, plus je me retrouve à la tête de la fortune la plus enviable.
Je vis enfin l’abandon, je découvre la confiance du plus démuni : je suis redevenue un bébé.
Regarde, je te tends les bras, avec un sourire, le sourire des tout petits.

Auras-tu le cœur de me rejeter ?  AD



Image : Autoportrait à l'oiseau. Huile sur toile.
6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 13:57


Au monde du Popol Vuh, la « bible » des Mayas Quichés, les Dieux portent parfois deux noms. Ils vivent et s’expriment simultanément sous les deux expressions de leurs personnalités.
Celles-ci se rencontrent, réfléchissent, se confrontent, luttent l'une contre l'autre.

Au monde des hommes nous ne connaissons souvent qu’un seul nom, sous lequel nous vivons tiraillés par nos luttes intérieures, écartelés entre les facettes cachées de nos personnalités.
Reconnaître ces facettes, soulever le voile dont nous les recouvrons pour se persuader qu’elles n’existent pas, les écouter, leur permettre la confrontation, à la manière des Dieux Mayas, nous serait d’un grand secours pour avancer vers l’harmonie.

Ce rêve, c’est comme une fumée qui s’élèverait au-dessus d’un champ de bataille, une brume qui porterait aux étoiles l’essence de notre détachement, une vibration de paix.
Pace e Salute.  AD



Photo Adamante

5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 12:19
méditation sur la campagne électorale

Ce soir, j’invite au partage de l’aventure du périple du Dieu des Mayas à propos de la création de l’homme.
Lui, il dort, ravi de sa création.
Il dort, inconscient du temps qui passe sur la terre. (Une minute de la vie d'un Dieu vaut plusieurs années de la vie d'un homme).
Il dort, et pendant ce temps, ses créatures favorites, qu’il a créées à son image, image de ses deux reflets, se déchaînent :

Elles parlent pour se rassurer, conscientes de la destruction qui accompagne chacun de leurs pas. Leurs petites machines à communiquer en images en font leurs choux gras, ça marche, il y a de l'audience !

Ceux qui les dirigent commandent aux plus petits  de faire ce que les grands refusent de faire. Les champs de maïs, inapproprié à nos sols, subventions obligent, continuent d'être généreusement arrosés tandis que nous serrons le robinet.
Notre maïs à nous, sur notre terre à nous, pour nos vaches à nous porte pourtant un nom magnifique : luzerne.
Luzerne, ces phonèmes ne sont-ils pas une invitation au voyage ?

Et pendant ce temps, les eaux inondent, détruisent  une partie de la terre tandis que la sécheresse racornit l’autre.
Et la machine avance, inexorable.

On continue de détruire les arbres qui conservent encore la mémoire des temps de la création en délogeant les peuples qui vivent toujours en harmonie avec la nature.
On déracine, on enferme dans des ghettos ceux qui comprennent encore son langage.


C’est pourtant à nous d’écrire la fin de l’histoire, c'est à nous d'exiger le changement, peut être en fermant un peu le robinet, mais surtout en ouvrant bien grand la bouche!  AD



Image : Méditation sur la campagne électorale. Huile sur toile.


4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 19:12
 
 
Le rêve comme chemin initiatique,
voilà un choix qui m'agrée.
 
 
 
 
 
Mes jeunes gens ne travailleront jamais.
Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver ; et la sagesse nous vient par les rêves.
 
Vous me demandez de labourer la terre. Dois-je prendre un couteau et déchirer le sein de ma mère ? Alors, quand je mourrai, elle ne voudra pas me prendre dans son sein pour que j'y repose.
 
 
Vous me demandez de creuser pour trouver de la pierre. Dois-je creuser sous sa peau pour m'emparer de ses os ? Alors quand je mourrai, je ne pourrai plus entrer dans son corps pour renaître.
 
 
Vous me demandez de couper l'herbe, d'en faire du foin, de le vendre pour être aussi riche que les hommes blancs.
Mais comment oserais-je couper les cheveux de ma mère ?"
 
 Smohalla, Indien Nez Percé, fondateur de la religion des rêveurs.
 
 

Rêver d'être un arbre, sur le chemin de Tardieu :

 

"Je suis terre et racine.( .. /...)  c'est toi soleil qui tourne autour de ma tête 

(.../...)  Je ne veux plus quitter le sol".

 

 Rêver d’être le vent, traverser indemne les buissons d’épines, caresser le front d’un enfant qui dort, embroussailler une chevelure trop sage, gémir sous un porche où  se recroqueville un exclu…



Rêver d’être Terre, d’être mère, bafouée et vénérée et de s’entendre murmurer : j’ai mis les mains dans tes cheveux et je t’ai aimée ; de notre union naît l’espoir.


Rêver d'être l’eau, glisser, toucher, pénétrer les anfractuosités des roches... Pénétrer le grand dessous des choses.


Rêver d'être, tout simplement, à la façon d'une anémone de mer, bercée par le courant qui l'effleure et qui passe.  À peine un souffle... c’est le tout.



Partager avec d'autres rêveur les sensations du grand chaudron cosmique, peindre la vie par petites touches de rêve partagé, sans un mot. 

 

Effacer les ombres nées de l'agitation, irradier, transformer, innover…

 

 Ne jamais oublier :

Derrière les nuages brille le soleil 

 Le soleil c'est la chaleur

Et  la chaleur c'est la vie. 

 
Adamante
 
 
 

Profil

  • Adamante
  • Comédienne, metteur en scène, diplômée en Qi Gong, j'écris, je peins.
  • Comédienne, metteur en scène, diplômée en Qi Gong, j'écris, je peins.

Ici, on rêve ! Bienvenue

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