27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 13:10

 

 

IPANEMA

Les yeux d'Ipa, le chat de ma vie - photo adamante

 

 

 

Ai-je rêvé ma vie

Ou ma vie m’a-t-elle rêvée ?

Si vivre est un rêve

Un rêve que j’ai fait

Que sont mes rêves ?

Des réalités nées de ce rêve

Que je croyais réalité

Ou les rêves d’un rêve

Nés d’un rêve peut-être…

 

©Adamante

 

 

 

 

 

 


24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 19:00

 

Qu'est-ce qu'un poème ?

C'est du rêve tissé de vrai

Du vrai tissé de rêve

Avec juste une once de faux parfois pour donner un peu de relief au voyage.

Voici un long, long, long, poème que je dédie à Anne. Adamante

 


 

pavot-californie-10

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'aime ce pavot offert par Toun, j'en use et en abuse...

 

 

Le temps est lourd

Mon bol de café vide

Et le ciel gris

J’ouvre la fenêtre

Pour évacuer la torpeur

Quelle idée ce rendez-vous

Sur une pelouse

Au bord de l’eau

Par un temps pareil !


Depuis une semaine

Je me réveille avec le mal de tête

Encore un oreiller qui ne me convient pas

Je la sens lourde

Comme un pays qui vote à droite.


La pluie d’orage

Vient enfin frapper les carreaux

Mes plantes, je le sens,

Voudraient la recevoir

Bien que traversant une mauvaise passe

Il ne pleut pas encore

Dans ma maison

Alors,

Je remplace le ciel.

De mon pulvérisateur,

L’eau ruisselle

Mes plantes frémissent

Elles retiennent jalousement les dernières gouttes

Exhalent une sorte de frémissement de bonheur

Qui fait ma joie.


Je sors

Mes pas me portent

Le long du canal de l’Ourcq

Le ciel s’est apaisé

Je lui en sais gré

Voici le parc de la Villette

Presque désert

Je suis en avance

Je m’assieds un instant

Un jeune moineau

Intrépide

S’approche de moi

Je n’ai rien

Pas une miette

Je devrais être plus prévoyante

Quelques miettes

C’est si peu.


Je frissonne


« Décidément le vent est froid »

me murmurent les saules

« Il suffirait que les nuages s’écartent

pour qu’il devienne agréable »


Mais ce n’est pas le cas


En fermant les yeux

J’imagine la mer

Le clapotis des vagues

Le vent prend alors un tout autre visage

Il est si simple d’être heureux…


Un peu plus haut

Quelques cerfs-volants maigrichons s’agitent

Pauvres taches de couleurs sur le gris

La corne de la péniche Auber

Résonne derrière moi

Je me retourne

Tout autour de moi le monde s’affaire.

J’aperçois une silhouette

C’est Elle

Je me lève et la rejoins

Je ne l’ai vue qu’une fois

Une rencontre sans parole

Juste quelques regards

Nous étions trop nombreuses

Autour de la table, ce jour-là

Alors...

À la suite

Les mots se sont écrits

Le partage est né

Et d’échange en échange

Sans forcer le destin

L’envie d’approfondir les relations

Naturellement s’est imposée.


Comment cela va-t-il se passer ?


Nous marchons de concert

Échangeons quelques propos

Sans importance

Pas de timidité pourtant

Nous balisons tranquillement

Le chemin de notre découverte.

L’eau nous accompagne

Tout n’est que paix

À la veille de ce 14 juillet qui se prépare .


Nous longeons le canal

Jusqu’à Stalingrad

Puis

Nous remontons

Vers le parc des Buttes Chaumont

Chaque pas nous fait progresser

Vers la connaissance de l’autre

Nous nous installons dans ce rythme naturel

Accordées au temps

Sans hâte ni retenue

L’herbe nous accueille un moment

Je me livre un peu plus avant

Je lui offre de partager

Quelques fruits de ma passion de vie

Elle

M’écoute

Se coule dans mes propositions

Semble y prendre plaisir

Mais l’humidité

Exacerbée par le vent qui nous est fidèle

Nous fait repartir.


Marcher nous réchauffe

Bien que nous n’ayons pas eu

À rompre de glace

Nos propos se font plus légers

Plus personnels

Quelques essences en contrebas

Près d’un étang

Attirent mon regard

Je m’arrête

Je lui désigne le décor

Nous partageons cette beauté

En silence

Puis nous descendons vers le lac.

Un banc au soleil nous accueille

Comme elle est agréable cette chaleur

Qui nous chauffe le dos

En face

Sur une digue à fleur d’eau qui leur est réservée

Quelques canards et bernaches font une pause

Ils s’affairent à leur toilette

Non loin de là

Deux corneilles s’activent avec ardeur

Elles percent le sac en plastique d’une poubelle

Et se régalent des trésors qu’elle contient

Tout le monde est heureux ici

Quelques pigeons,

Fidèles à leur réputation,

Tournent en faisant leur cour

Autour de belles, indifférentes.

Celles-ci nous observent

S’approchent

Puis s’éloignent

Nous n’avons rien

Toujours

Peu après elles se ruent vers un homme

Un Saint François des villes

Qui vient de s’asseoir sur un banc

À quelques pas de nous

Sa main plonge dans un sac

En ressort

Et avec le geste caractéristique du semeur

Le vieil homme lance des graines

Pigeons et moineaux s’agglutinent, se bousculent

Ils semblent affamés,

Le vieil homme sourit

Il a rompu sa solitude

Le temps d’une visite au parc.


Nous ?

Nous goûtons la paix

Le bonheur de l’eau

De cette faune joyeuse

De ces phrases tranquilles

Qui nous disent

Nous révèlent

Un peu

Beaucoup

Sans qu’il soit nécessaire de développer.

Vian, Prévert, Trakl, Char, Tardieu

Nous accompagnent un instant…

Insensiblement le temps s’écoule

Il est l’heure de rentrer.

Près d’une bouche de métro

Nos chemins se séparent,

Sereins.

 

©Adamante

 

 

 

 

19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 23:08

 

 

PAYSAGE-ROSEcd.jpg

 

 

Fraîcheur de l'églantine,

Douceur du petit matin parfumé de rosée

Un rêve si léger que le vent se trouble.

 

                                     ©Adamante

 

 

 

 

Douceur du vol marin

chant mélodieux du rouge-gorge

un rêve si tendre que le ciel en pleure.


                                     ©Anne Le Sonneur

 


16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 19:40

 

Sur-le-pre-copie.jpg

 

 

L’enfance

Un regard

Lumière qui traverse la nuit

L’innocence

Comme une larme

S’écrase sur le sol

Rebondit dans la poussière

Magma

La nuit est si profonde

Parfois

Le gris des jours dévore les rêves.

 

©Adamante

 

 


11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 10:36

pavot-californie-10DEFI 59 - Vacances

Jill à la barre des Croqueurs

 

 

pavot-californie-10

 

 

Le soleil crissait du chant des cigales

La rocaille dévalait sous nos pas

jusqu’au Coulon

presque asséché

où nous jouissions d’un peu de fraîcheur.

Nos jeux n’étaient qu’éclaboussures et rires,

insouciance mêlée de désir et de crainte.

Petite bulle de rêve, remontée à la surface

sur une simple goutte d’eau.

 

©Adamante

 

 

pavot-californie-10Souvenirs d'enfance, de joie et d'insouciance...

Illustré du splendide Pavot de Toun qui me l'a  offert, une autre joie.

 

 

 

 

.

 


5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 19:20

PARTAGE

 

Esprit-de-l-Ours-pommes.jpgL'esprit de l'Ours (extrait)

 

 

Un partage, "don de vie" a dit Elo, oui un don, un bonheur, une joie.

Une joie omme  un clown dans une salle d'opération.


Je me souviens... c'était chez Anne, un lieu où je me sens bien, un lieu où règne le silence, un lieu où quand les mots se disent, ils vous ensorcèlent.

 

Un jour, elle avait parlé d'un fruit qui quittait l'arbre et comme cela m'arrive parfois, j'ai suivi le chemin, j'ai partagé le fruit.

Je doute qu'en ayant partagé ce fruit  je sois chassée d'un quelconque paradis, je me sens plutôt conviée aux rites secrets des Esprits de la nature, dans son grand jardin enchanté, et ce jardin, aujourd'hui, j'ai envie de le partager avec vous.


 

Un fruit sur un lit de mousse

Une branche orpheline

Et le vent, surpris

Tout s’est passé si vite

À peine y a-t-il eu

Un effleurement

À peine un souffle

Une ride d’air

Insensible

Dans la touffeur de l’été grésillant

La mousse

Encore humide

Mais, si peu

Accueille en son silence

Juste pour consoler

Pour amortir la solitude

Le douloureux passage

De la branche à la terre.

 

 

Quand on parle de jardin on parle d'arbres n'est-ce-pas, et ces arbres là vont vous émerveiller. 

 

Adamante

 

 



30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 22:45

PARTAGE

 

 

Images-4-2504-.jpg

Il y a quelques temps Snow m'a demandé : "Te souviens-tu de cette photo ?"  Je m'en souvenais et ce jour là l'image m'a inspiré un texte. Puis ce texte est resté un temps dans mes archives.

Est-ce un fait du hasard, un mail que j'ai reçu, une lumière que j'ai captée ? Allez savoir...  Mais une chose est sûre, ce soir c'est le moment idéal pour que je le mette en ligne.

 

 

 

Enfant d’écorce
Racine mère
Embrassement primal
Abandon
Chemin d’acceptation

« Laisse faire »
Murmure sa voix
« Laisse faire »
Chante l’esprit du bois
« Laisse faire »

Une voix intérieure me parle
Laisse toi couler
Dans la tendresse
Qu’attends-tu que tu n’aies déjà ?

Regarde
Écoute
Love toi
Deviens l’abandon
Deviens l’enfant racine
L’enfant sève
Ce que tu es
Que tu ignores
Que tu espères
Et qui est là
Rapproche-toi de toi
Doucement
Tendrement
Ne crois plus à tes craintes
« Laisse faire »
Le monde
Te tend les bras.

©Adamante

 

 


28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 22:21

 

charette copie2

photo d'un Opéra que j'ai mis en scène.

 

 

 

 

Fuir
S’enfuir
Partir
Quelques oripeaux
Une charrette à bras
Tire
Plus fort
Ne pense pas
Oublie les douleurs
Le dos qui ploie
La faim qui taraude
Là-bas
C’est l’espoir
Là-bas,
Plus loin,
Très loin…
Avance sans penser
Accroche-toi
Tire
Pousse
Avance
Coûte que coûte
Pieds nus
Semelles de poussière
Corne de volonté
Avance
Accroche ton rêve à tes talons
Marche
Il paraît que là-bas
Les jours brillent
Là-bas
La pluie est soleil
Là-bas
Des champs
Des rires
Là-bas
Des espaces de joie
Là-bas du pain
Parfumé, doré
La vie
L’estomac plein
Oublie les bruits de ton ventre
Ils ne sont que mensonges
Avance, résiste
Là-bas
Le silence rassasié t’attend.
La sangsue qui te bouffe,
Te condamne à la faim,
Là-bas, décroche,
Enfin elle t’abandonne.
Là-bas c’est la liberté
Là-bas
Le malheur se noie
Dans un océan satisfait
Avance
Là-bas t’attend
Ici
Il n’y a pas
Il n’y a plus
Y a-t-il jamais eu
De place
Pour toi ?
Mais
Là-bas…
Peut-être…

 

©Adamante

24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 23:42

 

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  Attelagenegatif2.jpgLa photo originale chez Martine (en couleur) cliquez sur la photo.

 

Tremblez braves gens

L'Ankou arrive dans votre ville

Chercher sa provision d'âmes

Ni cris, ni pleurs n'y feront rien

L'heure a sonné

Pour qui entend claquer les fers

De son cheval

Sur les pavés

Quelque part une porte grince

Un courant d’air

L’acre odeur de poussière dérangée

Les ombres dansent

Le cœur frémit

Dernières palpitations fébriles

Les doigts se crispent sur le vide

Dans l’encadrement de la porte

Une silhouette

Drapée de ténèbres

Attend, sans hâte, que vous ayez cessé la lutte

Alors elle s’incline avec respect

Et, sans un mot,

Vous invite à la suivre

Une porte claque

Quelques grincements d’essieux

Le cheval s’éloigne

La nuit n’a jamais été aussi calme.

 

©Adamante

 

 

 


 

 

Moi,

après minuit,

quand j'entends le grand gaillard sombre

avec sa charette cahotante

qui vient faire résonner les sinistres pavés

de ma ruelle,

je m'avance vers lui

je le regarde droit dans les yeux,

et puis zou !

je lui saute

ankou !

 

Loop

 

 



 

21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 22:30

 

oeil-du-reve2.jpg

 

Ce que voit l’œil du rêve

Il le crée

Le défait

Le recrée

Il le nomme.

Œil maître

Il nous rêve

On le rêve

On l’oublie

Il nous garde

Nous murmure

Le silence

De sa voix de vent

À peine audible

Une présence pourtant

Sans limite.

Regard de l’âme

Qui voit les âmes

Un reflet

Lumière des flots

Coule le monde

S’arrête le temps

Une île

La barque de l’oubli

Accoste doucement.

Aux pieds des arbres

Préoccupés de ciel

L’instant

Renouvelé

Toujours

Nous appelle

Et nous,

Reliés au tout,

Conscients ou non,

Somme nuages

Nous passons

Nous transformons

Notre lot

Faire et défaire

Recommencer

Nos inventions

Chercher sans cesse

Nos interprétations

Nos erreurs

Notre victoire

Un regard d’enfant

Toujours neuf

Toujours émerveillé

Un éclat

Juste un éclat

Un éclat de rire intérieur

Au fond des yeux.

 

©Adamante

 

 

 


Merci pour vos commentaires.

Le temps m'étant compté, pour y répondre, je vous rendrai visite, à bientôt...

 


 

 

 

 

 

Profil

  • Adamante
  • Comédienne, metteur en scène, diplômée en Qi Gong, j'écris, je peins.
  • Comédienne, metteur en scène, diplômée en Qi Gong, j'écris, je peins.

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Je vous invite à partager mes créations, reflet de la vision que j’ai de la vie, au travers de la peinture, du théâtre, de la poésie & de l’écriture. Adamante

 

 

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