
Avez-vous remarqué que pendant que nos politiques pensent (surtout pas de mauvais esprit !) et légifèrent sur tous
les sujets chauds permettant de diviser et éveiller chez les individus leurs instincts les plus négatifs, avez-vous remarqué donc, que pendant ce temps des éléments essentiels à la bonne marche
de la société sont laissés à l’abandon.
J’appellerai cela : la politique de la friche. Lorsque le terrain se repose, les bénéfices n’en sont que
meilleurs.
Prenons un exemple : les retraites complémentaires.
Je me suis laissé dire que nombre de Français à la retraite, ayant pourtant cotisé, n’en percevaient pas. Pourquoi
? Simplement parce que ce n’est pas automatique.
Pour toucher une retraite complémentaire il faut faire la démarche de la réclamer, il faut ensuite répondre à de
nombreuses demandes pour justifier ses droits, et qui pense qu’en percevant sa retraite sécurité sociale tout le reste découle de source, se trompe.
Celui qui a la chance de s’en rendre compte avant que de passer l’arme à gauche, aura alors la mauvaise surprise
d’apprendre qu’il n’a aucune possibilité de bénéficier d’un quelconque effet rétroactif.
Ce qui est perdu est perdu, dans ce domaine nul n’est censé ignorer ses droits.
Il paraîtrait aussi que certaines caisses sont expertes dans l’art de faire traîner les dossiers. Comme il est
impossible d’anticiper la demande et qu’il est rare que le dossier soit complet en une seule fois, c’est tout bénéfice pour les caisses.
Il serait intéressant de savoir à combien se monte cette économie réalisée sur le versement des
retraites.
Étrange tout de même cette façon d’agir à l’heure informatique ; avec juste le numéro de sécurité sociale, il
serait si facile, d’un simple clic, de régler le problème.
Informatique & liberté ?
Comment se fait-il que ceux qui pensent pour nous ne s’intéressent pas à ses injustices ?
Ils nous chérissent pourtant, ils s’inquiètent de notre santé en nous interdisant de fumer, (pas de boire soyons
sérieux, nous sommes en France). Pour redresser nos torts ils nous imposent le bon exemple en masquant élégamment les cigarettes qui fleurissaient sur des affiches d’un temps (où soit dit
en passant nous connaissions la liberté de nous livrer à nos vices sans qu’un garde-chiourme vienne nous faire la morale), avec des tourniquets, des carrés blancs, des petites
fleurs…
Je ne fume pas, mais bon sang, j’arriverai presque à le regretter !
S’ils ne sont pas totalement décérébrés, ils se fichent du quart comme du tiers de notre santé. Tout est fait pour
nous culpabiliser et pendant ce temps des truands balancent dans l’atmosphère tout le nécessaire pour nous concocter de bons petits cancer qui finiront par nous éliminer, et là encore ce sera
tout bénéfice pour les caisse de retraite !
Un proverbe grec semble parfaitement convenir en la circonstance : « le monde s'écroule, la moule se peigne ! »
AD