Le nom de Lamarabout est signé Jill Bill, qui a mis en mots le Crocotilleul ICI
Dans le cadre des recherches lancées par Le Balisier des couleurs, Quichottine, Malivoyage et La Coquille de noix, j'ai décidé de vous parler du Lamarabout de la planète J. B. (prononcez à l'anglaise s'il vous plait).
Il est rare de pouvoir observer le Lamarabout, car c'est un animal secret, versé dans le chamanisme et les rituels magiques. J'ai eu la chance de pouvoir rencontrer celui-ci, lors d'une sortie un peu spéciale dans les Monts d'Arrée, avec Amtealty et Jill, alors que nous cherchions le Graal.
Si nous n'avons pas trouvé le Graal, nous avons trouvé galettes et cidre du pays pour nous remonter le moral car le temps était plutôt frisquet.
Après quelques bolées arrosées de chouchen, nous étions reparties en chantant, sur le chemin de l'illumination.
Ce Lamarabout de la planète J. B. (avec l'accent) avait emprunté la porte des étoiles en même temps que l'équipe SG1 et était arrivé sur la Torri, à la recherche d'une herbe bien particulière inconnue sur les autres planètes qu'il avait déjà visitées. Cette simple s’appelle : la Lamabourrique lustrée, connue chez lui pour ses vertus curatives contre la Bourricomialgie qui sévit hélas jusque dans nos beaux pays de la Torri.
Comme beaucoup de chamans, le Lamarabout aime à porter de nombreux colifichets, aussi appelés grigris, et fumer le cigare, ce qui est absolument indispensable pour entrer en contact avec les esprits.
Le Lamarabout méditait derrière un rocher, cigare au bec, lorsque notre joyeux trio l'a rencontré.
Comme il avait l'air sympathique, Jill a décidé que nous ferions une pause pour échanger un peu.
De fil en aiguille, Amtealty s'est fait prédire l'avenir, que de bonnes choses, c'est à noter.
Jill a tenu à apprendre la danse de la pluie, imaginez que nous ayons encore un été caniculaire comment ferait-elle pousser ses salades ?
Quant à moi je lui ai demandé une potion pour devenir invisible, si par hasard il m'arrivait de rejoindre l'équipe de France et de me vautrer aussi magistralement qu'ils l'ont fait en Afrique du Sud. On n'est jamais trop prudent !
Comme nous étions prévoyantes, Jill avait apporté une bouteille de vieux J.B. (avec l'accent aussi), Amtealty une chopine de chouchen et moi un cubitainer de Kiravi 20 ans d’âge.
Nous avons fumé et bu toute la nuit en racontant des histoires de nos pays respectifs et avons chanté des chansons de répertoires très variés, allant des chansons de corps de garde aux berceuses Irlandaises.
Ce fut une nuit inoubliable.
Quand au matin nous avons fait surface, l'œil terne et le teint brouillé, le Lamarabout avait disparu.
Alors nous sommes rentrées en abandonnant la quête du Graal à un chevalier solitaire qui s'était égaré dans le coin. C'était un redoutable chevalier qui faisait "ni!" il était donc inutile de le contrarier.
Voilà donc le croquis que j'ai pu faire, de mémoire, de notre Lamarabout de la planète J.B. (avec l’accent toujours).
Si par hasard vous savez où il est, dite-lui que je serais ravie de le lui offrir en souvenir de notre soirée. N'oubliez pas, merci !
Adamante