À écouter avant de lire
L'histoire s'écrit chaque jour
Nous la faisons
ou
la laissons faire par d'autres
qui eux n'ont pas oublié que
l'union fait la force
et
que l'entraide est essentielle !
Adamante-Images & Rêves
L'homme debout, un arbre qui marche entre rêve et silence.
À écouter avant de lire
L'histoire s'écrit chaque jour
Nous la faisons
ou
la laissons faire par d'autres
qui eux n'ont pas oublié que
l'union fait la force
et
que l'entraide est essentielle !
Au nom de la rentabilisation des services de Santé
et des critères financiers
le gouvernement veut détruire le travail de
500 salariés
les services rendus à
3000 mères
600 travailleurs handicapés
par an !
Services de qualité reconnus
label officiel "Amis des bébés"
La clinique des Bluets - clinique des métallos - 1947
respecte le droit des femmes.
Elle fut une des premières à le respecter
et une des rares aujourd'hui à le faire
elle informe
elle éduque
elle accompagne
elle aide !
c'est une figure historique qui est menacée de disparition :
Accouchement sans douleur - Dr Laurent -
IVG
Planning familial
Le droit des femmes
à disposer librement
de leur corps est en danger !
Nos droits à tous sont en danger !
Voir la vidéo, pour comprendre l'histoire et les nombreuses facettes du centre
Ambroise Croizat.
Rassemblement devant le Ministère des Affaires sociales
le 6 juin à 16 heures
Ministère des Affaires Sociales Avenue Duquesne 75007
et puis :
Un ancien président promettait
que plus personne ne coucherait
dans la rue...
Un nouveau promet le changement !!!
Alors, Mesdames retour à nos fourneaux
en silence ?
Berceuse pour un petit prince de Somalie
Dans le monde
Afrique
Guatemala
Bengladesh
Somalie
et j’en oublie
dix-huit mille enfants
meurent de faim
chaque jour !
Silence des médias
« c’est la vie ! »
comme on dit.
Non ! ce n’est pas la vie
c’est la mort !
La mort de ces vies
qui ne sont pas
de chez nous
qui ne nous ressemblent pas
lointaines
en mœurs
en expressions
si différentes…
Vingt enfants
sont tués
un matin
le claquement des armes
la tuerie
dans une école
aux États-Unis
l’enfer !
Le monde se révulse
c’est révulsant
c’est terrible
insupportable !
Les médias font le scoop
les larmes d’un chef d’état
s’écrasent pudiques
sous son doigt
c’est bouleversant.
Chaque jour
les médias se demandent :
« Pourquoi ? »
Des bougies tremblent
sur le sol
devant lesquelles
se recueillent des familles effondrées.
Mais les larmes
pour ces enfants d’ailleurs
qui meurent
chaque seconde
inexorablement
qui les voit ?
Qui nous les montre ?
Vingt-cinq enfants meurent
toutes les deux minutes
déjà plus de quatre cents
depuis que j’ai commencé
à écrire
comme il est lourd ce texte
sous cet éclairage !
De mon bureau
j’entends...
la télévision parle encore
du drame Américain
mais elle ne dit rien
sur ces autres enfants
qui passent
comme les éphémères
elle ne dit rien
sur les larmes
de ceux qui souffrent
à les regarder s’éteindre
impuissants.
Ces petites vies
qui se rendent
ventre gonflés de misère
les yeux écarquillés
retirés dans leur monde
de silence
me font mal.
Et pourtant
elles sont là ces richesses
qui permettraient de les sauver.
Elles existent !
et c’est terrible
que de les voir mourir de faim
alors que
quelque part
non loin d’eux
la table est pleine !
Qu’attendez vous médias
pour dire
aux heures de grande écoute
pour arracher ce voile
de fausse paix
qui entoure nos jours
qu’attendez vous pour dire
pour montrer
pour que cela cesse ?
Tous ces enfants morts
ce n’est pas un accident
tous ces enfants morts
c’est la faim
c’est la politique !
Ce n’est pas irréversible
il faut arracher le voile
chasser la mauvaise conscience
qui nous fait nous retrancher
derrière
ce silence
maudit.
Dire ! Dire ! Dire !
Il faut dire !
Et faire changer les choses
Sans les médias
c’est impossible !
Que pouvez-vous médias
contre la folie d’un seul homme
qui a tué ces vingt enfants
dans cette école ?
Rien !
Vous ne pouvez rien.
Rendez-leur hommage
puis
accordez-leur la dignité
de se retirer en silence
vers ce monde inconnu
de l’autre côté de la vie.
Ils n’ont que faire de vos verbiages.
Que pouvez-vous médias
contre l’avidité d’une poignée d’hommes
qui tue vingt-cinq enfants
toutes les deux minutes ?
Tout !
Vous pouvez tout !
Vous avez tout pouvoir !
Alors
si l’enfance est si chère à vos yeux
comme elle peut l’être à ceux qui vous écoutent
parce qu’il n’est rien de pire
que la mort d’un enfant
qu’attendez-vous pour le montrer ?
Qu’attendez-vous pour dire ?
Qu’attendez-vous pour dénoncer ?
Certes ici pas de scoop
pas d’exceptionnel
tout le monde sait
au fond de lui
ce qu’il en est
tout le monde connaît
la machine meurtrière
bien huilée
qui broie
régulière et sans heurt
des vies
qui ne demandaient
qu’à grandir
avec un peu d’amour
et de quoi la nourrir.
Ces vies-là
pour ne pas s’éteindre
pour endiguer le flot
de ce fleuve meurtrier
ont besoin de vos cris
de vos images
de vos paroles.
Alors
Qu’attendez-vous ?
©Adamante
La censure de la tribune des 120 économistes par Le Monde (2/10/2012)
Une drôle de façon de concevoir l'information !
en jaune et barré ce qui a été censuré.
À méditer...
Depuis 2008, l'Union européenne (UE) fait face à une crise économique sans précédent. Contrairement à ce que prétendent les économistes libéraux, cette crise n'est pas due à la dette publique.
Ainsi, l'Espagne et l'Irlande subissent aujourd'hui les attaques des marchés financiers alors que ces pays ont toujours respecté les critères de Maastricht. La montée des déficits publics est une conséquence de la chute des recettes fiscales due en partie aux cadeaux fiscaux faits aux plus aisés, de l'aide publique apportée aux banques commerciales et du recours aux marchés financiers pour détenir cette dette à des taux d'intérêt élevés.
La crise s'explique également par l'absence totale de régulation du crédit et des flux de capitaux aux dépens de l'emploi, des services publics et des activités productives. Elle est entretenue par la Banque centrale européenne (BCE) qui appuie sans conditions les banques privées, et exige à présent une « stricte conditionnalité » austériatire d'austérité des États lorsqu'il s'agit de jouer le rôle de« prêteur en dernier ressort ».
Elle leur impose des politiques d'austérité et s'avère
incapable de combattre la spéculation sur les dettes
souveraines, cela d'autant que sa seule mission reconnue par les traités est celle de maintenir la stabilité des prix.
En outre, cette crise est aggravée par le dumping fiscal intraeuropéen et l'interdiction qui est faite à la BCE de prêter directement aux États pour des dépenses d'avenir, au contraire des autres banques centrales dans le monde comme la Federal Reserve américaine. Enfin, la crise est renforcée par l'extrême faiblesse du budget européen et son plafonnement au taux ridiculement bas de 1,24 % du PIB,avec son orientation qui rend
impossible toute expansion coordonnée et ambitieuse de
l'activité en Europe.
François Hollande, après s'être engagé pendant la campagne à renégocier le traité européen, n'y a en fait apporté aucun changement, et, comme
vient d'ailleurs de le reconnaître Élisabeth Guigou, choisit aujourd'hui de poursuivre la politique d'austérité entamée par ses prédécesseurs. C'est une erreur tragique. L'ajout d'un pseudo-pacte de croissance, aux montants réels dérisoires, s'accompagne de l'acceptation de la « règle d'or » budgétaire défendue par A. Merkel et N. Sarkozy.
Elle stipule que le déficit dit structurel (hors variations de
cycles économiques) ne doit pas dépasser 0,5% du PIB, ce
qui condamnera toute logique de dépenses publiques d'avenir et conduira à mettre en place un programme drastique de réduction du
périmètre de l'ensemble des administrations publiques.
En limitant plus que jamais la capacité des pays à relancer leurs économies et en leur imposant l'équilibre des comptes publics, ce traité est porteur d'une logique récessive qui aggravera mécaniquement les déséquilibres actuels.
Les pays qui souffrent de l'effondrement de leur demande intérieure seront amenés à réduire plus fortement encore leur demande publique.
Alors que plusieurs États membres sont déjà en récession, cela menacera davantage l'activité et l'emploi, donc les recettes publiques, ce qui creusera in fine les déficits.
Ainsi, l'OFCE prévoit déjà 300 000 chômeurs de plus en France fin 2013 du seul fait de l'austérité.
À moyen et à long terme, cela hypothéquera la transition sociale et écologique qui nécessite des investissements considérables.
Au nom d'une prétendue « solidarité européenne », le traité organise de fait la garantie par les États des grands patrimoines financiers privés.
Il grave dans le marbre des mesures d'austérité automatiques, imposées aux représentants des peuples, en contraignant leurs décisions budgétaires, dictées par une instance non élue.
Le Mécanisme européen de stabilité (MES), institution antidémocratique par excellence, pourrait proposer des prêts à des taux un peu moins élevés (5 % en moyenne). Mais ces prêts seraient conditionnés à l'application d'une austérité drastique imposée aux peuples !
La garantie publique des investisseurs privés ne fait qu'encourager la spéculation, alors qu'il faudrait lui briser les reins en sortant de leur mains la dette publique.
L'ensemble de l'édifice repose ainsi sur des conditionnalités anti-sociales imposées à toute aide ou
intervention, et le refus d'intervention directe de la BCE
pour les dépenses nouvelles. Elle va se contenter d'un
rachat restrictif des titres de dette sur le marché
secondaire, comme l'a annoncé récemment Mario Draghi.
Des centaines d'économistes à travers le monde, rejoints
en ce sens par certains prix Nobel d'économie comme
Joseph Stiglitz et Paul Krugman, ont largement critiqué
le non-sens économique de la politique actuellement à
l'oeuvre en Europe.
Le constat est sans appel : l'austérité est à la fois injuste, inefficace et antidémocratique.
Nous pouvons faire autrement. L'avenir de l'Europe mérite un débat démocratique sur les solutions de sortie de crise. Une expansion coordonnée de l'activité, de l'emploi et des services publics serait aujourd'hui possible en Europe, notamment par le financement
direct sélectif et à bas taux par la BCE des organismes
publics de crédit. .
Pour que l'UE mette en oeuvre cette politique, il est urgent de réformer et de démocratiser ses institutions. Un Fonds européen de développement social et écologique, à gestion démocratique, pourrait accentuer cette dynamique. De plus, l'UE pourrait mettre en place un contrôle de la finance, notamment en interdisant les échanges
d'obligations souveraines sur les marchés de gré à gré, en
limitant strictement la titrisation et les produits dérivés et
en taxant les mouvements de capitaux spéculatifs.
Les défis sociaux et écologiques d'aujourd'hui sont immenses.
Il est urgent de changer de cap pour sortir de la crise par
le haut.
Il est possible de défaire le sombre bilan des politiques libérales d'une France qui comprend 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres. Pour s'en donner les moyens, il faut briser l'étau des marchés financiers et non leur donner des gages. C'est pourquoi nous refusons la ratification du Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance.
Louis Adam, commissaire aux comptes,
Matthieu Agostini, expert RSE,
Pierre Alary, maître de conférences, Université Lille 1,
Daniel Bachet, professeur, Université d’Évry,
Emmanuel Barret, expert, banque d’investissement,
Philippe Batifoulier, maître de conférences, Université Paris 10,
Michel Bellet, professeur, Université de Saint-Étienne,
Nicolas Beniès, économiste,université populaire de Caen,
Matthieu Béraud, maître de conférences, Université de Lorraine,
Eric Berr, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
Jacques Berthelot, INP Toulouse,
Pierre Bezbakh, maître de conférences, Paris IX-Dauphine,
Pierre Bitoun, INRA,
Frédéric Boccara, maître de conférence associé, Université Paris XIII,
Paul Boccara, maître de conférence honoraire, université de Picardie,
François Bojzcuk, conseiller en développement socio économique des territoires,
Serge Bornet, agrégé SES,
Marc Bousseyrol, maître de conférences, IEP de Paris,
Mireille Bruyère, maître de conférences, Toulouse 2,
Claude Calame, directeur d’étude, EHESS, Paris
Christophe Carrincazeaux, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
Pierre Causse, économiste,
David Cayla maître de conférences, Université d’Angers,
Christian Celdran, administrateur civil honoraire,
Gabriel Colletis, professeur, Université de Toulouse 1,
Christian Corneliau, économiste, EHESS,
Laurent Cordonnier, maître de conférences, Université Lille 1,
Jacques Cossart, économiste,
Yves Dimicoli, économiste, ancien membre du conseil ďanalyse économique,
Vanessa Di-Paola, maître de conférences, Université d’Aix-Marseille
Jean-Paul Domin, maître de conférences, Université de Reims,
Alain Dontaine, Université Stendhal-Grenoble,
Ali Douai, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
Denis Durand, économiste, membre du Conseil économique, social et environnemental,
Jean-Marc Durand, économiste,
Guillaume Etievant, expert économique auprès des CE,
David Flacher, maître de conférences, Université Paris 13,
Mathieu Forgues, professeur agrégé de SES,
Anne Fretel, maître de conférences, Université Lille 1,
Bernard Friot, Université Paris-X, institut européen du salariat,
Maryse Gadreau, professeur émérite, Université de Bourgogne,
Jean Gadrey, professeur, Université Lille I,
Véronique Gallais, économiste,
Jacques Généreux, professeur, IEP de Paris,
Ariane Ghirardello, maître de conférences, Université Paris 13,
Patrick Gianfaldoni, maître de conférences, université d’Avignon et des Pays de Vaucluse,
Jean-Pierre Gilly, professeur, Université de Toulouse 1
Bernard Guerrien, SAMM, Centre d'économie de la Sorbonne,
Alain Guéry, Histoire économique, CNRS
Bernard Guibert, économiste-statisticien,
Hector Guillen-Romo, université Paris 8,
Ozur Gun, maître de conférence, université de Reims,
Jean-Marie Harribey, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
Michel Husson, économiste,
Sabina Issehnane, maître de conférences, Université Rennes 2,
Florence Jany-Catrice, professeur, Université Lille 1
Esther Jeffers, maître de conférences, Paris 8
Paul Jorion, titulaire de la chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel,
Andrée Kartchevsky, professeur, université de Reims,
Pierre Khalfa, syndicaliste, membre du Conseil économique, social et environnemental,
Thierry Kirat, directeur de recherche au CNRS, Paris Dauphine
Robert Kissous, statisticien économiste,
Agnès Labrousse, maître de conférences, Université de Picardie,
Stéphanie Laguérodie, maître de conférences, Paris 1,
Dany Lang, maître de conférences, Université Paris 13,
Catherine Lebrun, économiste,
Cécile Lefevre, professeur, Université Paris Descartes,
Pierre Le Masne, maître de conférences, Université de Poitiers
Philippe Légé, maître de conférences, Université de Picardie,
Pierre Lévy, maître de conférences, Université Paris Dauphine,
Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS,
Jérôme Maucourant, maître de conférences, Université Jean Monnet - IUT de Saint-Etienne
Jean Magniadas, membre honoraire du Conseil économique et social,
Marc Mangenot, économiste,
Jonathan Marie, maître de conférences, Université Paris XIII,
Christiane Marty, économiste,
Pierre Mascomère, actuaire,
Gustave Massiah, économiste,
Antoine Math, économiste,
Thierry Méot, statisticien-économiste,
Nicolas Meunier, économiste,
Sandrine Michel, maître de conférences, Université Montpellier 1
Catherine Mills, maître de conférences, Université Paris 1,
Matthieu Montalban, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
Alain Morin, directeur de la revue Economie et Politique,
François Morin, professeur, Université Toulouse 1,
Nolwenn Neveu, professeur agrégé de SES,
Alain Obadia, membre du Conseil économique social et environnemental
André Orléan, directeur de recherches, CNRS-EHESS,
Fabienne Orsi, IRD,
Gilles Orzoni, économiste,
Bernard Paranque, économiste, euromed management,
Pascal Petit, économiste, université Paris 13,
Henry Philipson, économiste,
Dominique Plihon, professeur, Université Paris 13,
Jean-François Ponsot, maître de conférences, Université Grenoble 2,
Nicolas Prokovas, maître de conférences, Université Paris 13,
Christophe Ramaux, professeur, Université Paris 1
Gilles Rasselet, professeur, Université de Reims,
Frédéric Rauch, rédacteur en chef de la Revue Economie et Politique,
Gilles Raveaud, Institut d'Etudes Européennes, maître de conférence Paris 8 St-Denis,
Jacques Rigaudiat, ancien conseiller social des Premiers ministres Rocard et Jospin,
Bertrand Rothé, professeur agrégé d'économie gestion, Université de Cergy Pontoise,
Gilles Rotillon, professeur, université Paris X,
Jean-Marie Roux, économiste,
Catherine Samary, maître de conférences, Paris Dauphine,
Bertrand Seys, maître de conférences Télécom Bretagne,
Richard Sobel, maître de conférences Université Lille 1,
Bernard Sujobert, statisticien-économiste,
Dominique Taddéi, ancien président d’université, ancien Président de la Caisse des dépots et consignations,
Bernard Teper, économiste,
Bruno Tinel, maître de conférences, Université Paris I,
Stéphanie Treillet, maître de conférences des universités,
Sébastien Villemot, économiste,
Philippe Zarifian, professeur, Université Paris Est-Marne la vallée
Ils avancent
banderoles au vent
joie des formes
des couleurs
ces géants d'un instant
ces reflets
longilignes
de l'éternel théâtre
de la rue
se rebellent
scandent des slogans
"Résistance !"
"L'humain d'abord!"
Le rêve des peuples
fleurit sur les pavés
parfum
d'un monde
meilleur
vieux rêve de partage
vieux rêve d'équité
vieux rêve de justice.
Debout les damnés de la terre
accrochez un chiffon rouge
à votre cœur
construisez le monde des Rêveurs !
Si le rêve est vieux
comme le peuple
et comme lui
en éternelle souffrance
comme lui
il est
vivant
vibrant
sans une ride.
Debout les damnés de la terre !
Damnés par qui d’ailleurs ?
par ce dieu
justicier
intolérant
tellement anthropomorphe
qu’il en est pathétique ?
On me dira que je blasphème
mais comment le pourrais-je ?
moi qui n’ai d’autre religion
que celle des rêveurs
des utopistes
des indignés.
Bientôt on me condamnera
moi qui ne suis rien
moi qui bientôt ne serai plus
moi qui ne rêve que de paix
moi qui ne rêve que d’amour
moi qui respecte la vie
dans le moindre brin d’herbe
moi
qui me reconnais
en toi
en tous
en l’univers
moi
si imparfaite
si perfectible pourtant
moi femme
égale en être
rebelle aussi
je sens
au fond de moi
toujours vivant
sans âge
malgré les années
vibrer un espoir
aussi résistant
que
la vie !
©Adamante
Reflet - Manif sous surveillance
Le monde sera ce que tu le feras !
Le chiffon rouge
Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge
Une fleur couleur de sang
Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge
Lève-toi car il est temps
Allons droit devant vers la lumière
En levant le poing et en serrant les dents
Nous réveillerons la terre entière
Et demain, nos matins chanteront
Compagnon de colère, compagnon de combat
Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas
Tu vas pouvoir enfin le porter
Le chiffon rouge de la liberté
Car le monde sera ce que tu le feras
Plein d'amour de justice et de joie
Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge
Une fleur couleur de sang
Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge
Lève-toi car il est temps
Tu crevais de faim dans ta misère
Tu vendais tes bras pour un morceau de pain
Mais ne crains plus rien, le jour se lève
Il fera bon vivre demain
Compagnon de colère, compagnon de combat
Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas
Tu vas pouvoir enfin le porter
Le chiffon rouge de la liberté
Car le monde sera ce que tu le feras
Plein d'amour de justice et de joie.
J'ai écrit ce texte en pensant à Gaston Couté* et à tous les "fait d'terre " que j'ai pu connaître un jour, à la campagne, et qui regardaient les gens de la ville avec le regard de ceux qui ne "s'en font pas conter".
Un autre temps...
Tous ces gens-là d’la ville
Quand chez nous il en vient
Pour y rester tranquilles
Sont fous comme des lapins
Y continuent d’courir
Sans même qui s’en rendent compte
Tous ces gens-là d’la ville
Qui font rien qu’à causer
Y sont pis qu’les pintades
Qui s’arrêtent pas d’caqu’ter
Y causent y causent y causent
Tant, qu’y z’entendent plus rien
Tous ces gens-là d’la ville
Qui savent même plus rien voir
Et qui savent tout sur tout
Tant qu’y en sont rasoirs
Y continuent d’penser
Qui savent tout, sans savoir
Tous ces gens-là d’la ville
Quand y passent faut les voir
Plus fiers que les dindons
Qui s’dandinent en mangeoire
Et ça vous fait la roue
Et ça a peur du noir
Tous ces gens-là d’la ville
Croyez en c’que j’vous conte
Z’ont oublié l’patois
Qu’la nature nous raconte
Comprennent plus rien à rien
Et z’en ont même pas honte
Tous ces gens-là d’la ville
Sont un peu comme mon chien
Qu’a perdu l’odorat
Et qui n’retrouve plus rien
Comme ce corniaud d’Médor
Qui pleure après son os
Tous ces gens-là d’la ville
Écoute bien c’que j’te chante
Savent même pas qu’les patates
Ça pousse pas dans les branches
Y sont bêtes comme des courges
Et nous disent bêtes comme chou
Tous ces gens-là d’la ville
Qui nous traitent de bouseux
Y sont pis que l’mildioux
Et j’suis pas malheureux
Quand c’est qu’l’été s’termine
D’les voir r’partir chez eux.
©Adamante
Gaston Couté est né en 1880 à Beaugency dans le Loiret il est mort à 31 ans en 1911 à la suite d'une phtisie galopante, de trop nombreuses années de privations et usé par l'alcool.
Il a connu une période de succès dans les cabarets parisiens dont "les chansonniers de Montmartre".
Il était un grand poète qui s'exprimait avec le patois et l'accent du terroir, il chantait les gueux, la misère, sonnait le tocsin des révoltes, pleurait sur l'injustice infligée aux moins que rien.
Non conformiste, révolutionnaire, anarchiste ; ses poèmes sans concession, directs, parfois violents, parlaient aux imaginations et étaient appréciés du peuple.
Il disait détester la ville et en 1910, malade et déprimé, il était revenu au pays, à Meung sur Loire, disant que là, au sein d'un modeste logis la vie était simple et paisible.
Mais l’alcool, qu’avec la maladie il ne supportait pas, rendait son caractère insupportable à ses proches qui s’occupaient de lui. Il revint à Paris où il mourut.
Son père, qui ignorait son œuvre, avait dit en voyant ses nombreux amis et fervents admirateurs suivre sa dépouille mortuaire :
« Jamais je n'aurais cru que Gaston avait tant d'amis. Maintenant qu'il est mort, vous pouvez bien me le dire... Mon fils... il avait donc du talent ? »
Et si vous voulez le découvrir je vous invite à écouter "la complainte des ramasseux d'morts".
Pour en savoir plus : ICI
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »*
Oui
la fleur de l’espoir est Rouge !
L’utopie, sève indispensable des luttes
vient de renaître aujourd’hui 18 mars
place de la Bastille.
Émotion d’un peuple qui retrouve ses racines
force de l’insoumission
le rouge d’un drapeau
couleur du sang des insurgés
des méprisés, des va-nu-pieds,
ces esclaves
qui
avant nous
se sont levés
ont donné leur vie
déjà confisquée
à la cause du peuple.
Ils nous ont transmis en héritage
La liberté, l’égalité et la fraternité
ces vertus
que les nouveaux tyrans s’échinent à nous reprendre.
Ils nous veulent à genoux
exigeons-nous debout !
Nul ne peut
sans trahir
concilier la chèvre et le choux.
Que la fleur
rouge
de l’espoir
consume les haines
les inégalités
la misère sous toutes ses formes.
Relevons-nous
reconnaissons-nous
enfants de la Terre
relevons la tête
et donnons à notre vie
un sens
car la crainte et la soumission
sont aujourd’hui
les armes qui détruiront le monde.
« …Voici le printemps…
accourez
les luttes vous appellent…
…mettez à la mode
la couleur rouge… »
*Article 35 des droits de l’homme et du citoyen 1793.
Je vous invite à partager mes créations, reflet de la vision que j’ai de la vie, au travers de la peinture, du théâtre, de la poésie & de l’écriture. Adamante
BELO MONTE : Pétition du Cacique Raoni
Parce que "l'argent ne se mange pas"
que le monde de la finance détruit la terre,
en chasse les peuples, nous méprise,
je vous invite à signer la pétition et
à soutenir cette lutte qui est aussi la nôtre.
Adamante
Ed.Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
Un hommage de 51 poètes du monde entier
à cet homme exemplaire
et j'ai l'honneur d'en faire partie
Pour commander -envoi suivi-
23 € si vous faites référence à ce blog
(Soit 20 € + 3€ de frais de poste au lieu de 6€)
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NASA-Voyager recording - mis sur You Tube par Hryzunik
Fermez les yeux, écoutez le chant troublant des ondes électro-magnétiques...