11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:08
La langue des technocrates. Les perles !

Divaguons donc

 

 

Je vous propose, pour commencer la semaine, de me traduire cette petite phrase tirée de la prose technocratique : 



"Attention à l'usage du référent bondissant près d'un

  milieu aquatique profond standardisé."

 

 

C'est vrai ça, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

 


Belle semaine !

 

 

 

 

 

 

5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:34

 

 

 

Tant va le vol au vent qu’à la fin il se tasse

 

 


Tant va la poule au pot qu’à la fin elle se lasse

 

 


Un vacherin vaut mieux que deux œufs sur le plat   

 

 

 

Selon le foie le pâté

 

 

 

Où il n’y a pas de pain le pauvre perd du poids

 

 


Qui force la cuisson fabrique le charbon

 

 

Adamante

 

Croqueurs D122 

 

 

 

 

 

 

31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 17:46

 

 

TStJacques Gargouille copie

 

 

Les  gargouilles sont embauchées par les monuments religieux pour protéger le sacré et intimider un éventuel attaquant de l’armée des forces noires, et Dieu sait s’il y en a !

 

- Ouhhh les forces noires ! Bouuuhhh les forces noires !

 

Alors les forces noires intimidées passent leur chemin, même s’il fait noir.

Et pour bien montrer qu’elles n’ont aucune envie de se frotter à la colère de la gargouille, elles  disent d’une petite voix terrorisée :

 

- Je passe mon chemin, je passe mon chemin !

 

Mais parfois, il y a fusion, il y a coup de foudre.

La gargouille, soudain amoureuse, au lieu de son  « ouh » habituel, appelle la force noire en ces termes, enfin à peu près en ces termes :

 

 

Tu viens beau diable

T’as vraiment d’beaux yeux tu sais !

La vie est si courte !

 


Alors, il arrive que la force noire soit touchée au cœur,

 

- Je suis touchée au cœur, je suis touchée au cœur…

 

C’est vrai ça, elles n’ont pas l’habitude qu’on les remarque pour ce qu’elles ont de bien !

Alors la force noire s’approche et s’unit à la gargouille.  Ça fait une explosion d’amour dans le ciel agréablement surpris !

 

- Je suis surpris, je suis surpris !

 

On  raconte, mais nul n’a jamais pu le vérifier, que lorsque qu’une gargouille touche à une force noire, cette dernière se transforme aussitôt en gargouille et vient s’accrocher aux côtés de sa belle pour surveiller de concert  le bâtiment sacré.

 

Moi je vous dis qu’à la Tour Saint Jacques, il y a eu de sacrés coups de foudre !

 

C’est vrai, ça gargouille de partout !

 

 



10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 18:08

 

Envie de jouer avec

Peneloop !

 


Envie de divaguer

sur des mots imposés



Alors divaguons donc !


Je passe le relais à qui voudra !

 

 

détail125Chpapyrus

 

 

Le château de famille

 

Je venais d’hériter d’une vieille demeure hybride, hésitant entre château du moyen âge et château de contes de fée, isolée au beau milieu d’une forêt profonde, au fin fond du Limousin, c’est-à-dire au milieu de nulle part.


J’étais en train de la visiter quand, comme Alice, après avoir traversé le rideau protéiforme que j’avais découvert tout au fond d’une pièce du donjon, je me retrouvais de l’autre côté, avec le don d’ubiquité.

J’étais là et là-bas à la fois, vivant cet anachronisme singulier que procurent des mondes situés aux antipodes du temps.

Tout semblait identique, mais tout était différent.

 

Pardonnez-moi ce poncif : c’était magique !


Dans la pièce originale, meublée de façon obsolète, condamnée depuis des décennies, une odeur latente de moisie flottait dans l’air dans l’air et me rendait prosaïque.  


Dans l’autre, l’évanescence sporadique de mon champ de vision me plongeait dans une sorte de tourbillon qui me donnait le vertige, frôlait l’infini.

Je vivais cette sorte de schisme que procurent les rêves qui hésitent entre imaginaire et réalité redondante.

 


Étaient-ce les prémisses d’une métamorphose ? cette  osmose avec ces univers si différents  renforçait mon instinct grégaire et réveillait mon atavisme familial.


Mon éthique m’interdisant de vous révéler des secrets, sans m’attirer les foudres de ces ancêtres qui m’observent sans aménité, de leurs cadres accrochés aux murs, des deux côtés de mon histoire, vous comprendrez que je mette un point final à mon récit.

 

©Adamante

 


9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 18:42

 

 

 

 

Solitude-copie-1.jpg

 

 

Dans ma rue

il y a un petit oiseau

qui chante :

"grattt - tuit ! grattt - tuit !"

et sous un porche

un SDF

qui rêve

qu'il entre dans un magasin

avec des monceaux de victuailles

"gratt-tuites".

Alors

il remplit son caddy

de tout ce qui lui plaît

de tout ce qui lui manque

de tout ce dont il souffre

de manquer.

 

Le soir tombe

l'oiseau va se coucher

le SDF se réveille

il a faim

il a froid

et

pensant à son rêve

il se met à pleurer.

 

©Adamante

 

 

 

Eloge de la gratuité !..............Jonas et la petite fille...

 


1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 01:15

 

 

Ecrivain 2

 

Mon soleil

ne s’est pas éteint

à peine

une vague

déperdition

de chaleur

rien de grave

un  moustique

vorace

attiré par la lumière

en voulant

pirater

le générateur

a failli

faire un court-jus.


L’imprudent !

 

Moralité : tout ce que l'on a pas perdu, on l'a gagné.

 

©Adamante

 


9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 22:43

 

scallier-pont-montant-copie.jpg

Sur le canal de l'Ourcq - ©G.Destal

 

 

Monter les marches

par espérance du ciel

là-haut

discrètement

profitant d’un instant de solitude

s’envoler

laisser la ville derrière soi

les sens interdits

les feux rouges

embrasser l’espace

gonfler ses poumons

aspirer la liberté cachée

dans la fraîcheur de l’air

rouler dans le silence

en riant dans sa tête

incognito

se faire transparent

disparaître

le comble

marier la solitude

par acceptation mutuelle

Qui se soucie de cette place vide

dans ce monde si infidèle ?

Fut-elle nôtre ou illusion ?

Lacher

Voir, au-delà du premier regard

percer l’apparence

plonger dans cette autre dimension

s’extraire de tout

et de soi-même...

 

©Adamante

 

Le chant du Quetzal

 

 

27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 23:10

 

 

 

 

Chat noir

 

 

 

 

Les chants d’amour félins déchirent la nuit


J’en jurerais


La lune vient de miauler.

 

 

©Adamante

 

 

Chat noir

 

 

 

 

 

22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 20:00

Ecrivain-2s

 

Elle se prenait pour une femme d’affaires...


Petit tailleur strict, grosses lunettes sur son visage de lune, la bouche pincée, le nez en l’air, elle avançait rapidement sur le trottoir, en tortillant de l’arrière-train d’un air affecté.

Si elle pensait ressembler à Marilyn en se déhanchant de la sorte c’était raté.

C’est du moins ce que pensait Jo qui la regardait de la fenêtre du premier étage alors qu’il était en train de donner le biberon à sa petite sœur, juste le temps que sa mère aille signer le recommandé apporté par le facteur.


Les gosses du quartier l’avaient surnommée « Lulu la pimbêche » depuis le jour où ils l’avaient trouvée dans la cabane en bois où ils se réunissaient, tels les disparus de Saint Agil, sur le terrain vague proche de l’immeuble où ils habitaient qui était aussi celui du bureau de Lulu.


Ce matin-là il pleuvait des cordes et Lulu trempée jusqu’aux os, avait pris refuge dans la cabane pour attendre que l’averse se calme.

Elle avait déposé la veste de son éternel tailleur et son sac façon croco sur un tabouret. En soupirant elle avait dégrafé son corsage et tentait de se sécher avec un kleenex.

Il faisait froid et ses cheveux qui dégoulinaient dans son cou la mettaient de méchante humeur.


Les gamins qui l’avaient vue entrer dans leur refuge secret s’étaient approchés, avaient entrebâillé la porte et la zyeutaient en se pressant pour ne rien perdre du spectacle.


Ces jeunes voyeurs faisaient là provision de souvenirs troublants qui allaient polluer leurs nuits adolescentes et donner du travail à leurs mères.


Tellement avides de ne rien louper, ils se pressaient les uns les autres et de pression en résistance, ils avaient fini par se faire repérer quand la porte s’était ouverte brusquement.

Lulu était resté un instant interdite et ils s’étaient retrouvés ainsi, face à face, la bouche ouverte, juste le temps que quelques anges passent puis, s’étant ressaisie, elle s’était mis à crier :

 

« voyous, voyeurs, sales garnements ! »

 

Telle une envolée de moineaux, la bande avait fui vers ses foyers respectifs sans demander son reste.


Alors la pluie avait cessé et Lulu la pimbêche, plus digne que jamais avait pris le chemin de son bureau.

 

De sa fenêtre Jo, se remémorait la scène avec dans l’œil une lueur espiègle en regardant Lulu disparaître au coin de la rue.

 

Toute ressemblance bla bla bla, etc.

 

©Adamante

 

 

Pour répondre à l'invitation de ABC Proposition :


26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 22:51

 

Chats

"Potron-minet"- illustration 2012

 

 

Un homme politique,

Il y a peu a dit, indigné :


« Je suis un chien, je monte sur la table !»


et moi,

moi qui suis chat,

j’ai soudain rêvé

que tous les chiens du monde

grimpaient sur la table…

et moi,

moi qui suis un chat

Je me voyais les rejoindre,

avec tous les chats du monde,

ceux des coussins brodés de soie,

soupirant d’ennui, dans leurs pets moelleux

« parfumés gourmet »

je refaisais Disney,

les Aristochats

s’encanaillant avec les visiteurs du soir,

les chevaliers des poubelles,

les rois des chéneaux et des caves,

les pirates des rues aux oreilles balafrées,

les faméliques des déserts


Vous imaginez ?

Cette bande de « mal appris »

qui viendraient cracher sur vos tables

péter dans vos brocards

briser vos porcelaines

vos cristaux de bohème

de baccarat ?


abracadabra ! boum !


sur vos sols de marbre rose

une superbe fricassée

de belles choses

du grand art Messieurs !

que l’on exposerait ensuite

dans un musée populaire

portant la griffe d’un artiste

à la moustache rebelle,

sous le titre de :


« Bouillie de liberté »


Ah ! j’en rêve

de ce grand fourbi

qui vous verrait

nus

Messieurs les néo-vampires

cotés dans les cimetières !

obligés au partage !

rendus à l’équité

conscients de l’odeur révélée

de la rue

de la misère

de l’abandon

de la négation

vivants

comme ces chiens

comme ces chats

heureux pourtant

et libres

sous la lune

qui brille

encore

des reflets

de l’utopie.

 

 

©Adamante

Chat noir

 

 

 


Profil

  • Adamante
  • Comédienne, metteur en scène, diplômée en Qi Gong, j'écris, je peins.
  • Comédienne, metteur en scène, diplômée en Qi Gong, j'écris, je peins.

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