Les hommes ont inventé le temps pour pleurer
J’ai désappris le temps pour sourire
Les giroflées parfument toujours le rire de mon grand père
Qui osera me parler du passé ?
©Adamante
Adamante-Images & Rêves
L'homme debout, un arbre qui marche entre rêve et silence.
Les hommes ont inventé le temps pour pleurer
J’ai désappris le temps pour sourire
Les giroflées parfument toujours le rire de mon grand père
Qui osera me parler du passé ?
©Adamante
Je suis feu brûlant de l'été
Lorsque je pense aux fleurs de mon enfance
Aux arbres du chemin
Je suis sécheresse
La Terre craquelée chante son union au soleil
Elle s’offre à lui et brûle dans la poussière
Les mâchoires de la lumière dévorent les ténèbres
Plus un espace pour se cacher
La lumière est partout qui danse
Ce qui ploie et se casse n’est que joie désormais
La souffrance n’est qu’un leurre
Que vienne une goutte d’eau, une simple larme
Tout explose en sourire
Tout germe
Une gerbe de verts s’élance sous un soleil radieux
Une flamme converge en mon centre
Elle rayonne
Lumière portée par le vent
Chant des cigales du cosmos
Qui vibre, vibre à en user la croûte terrestre
Apparaît le visage de la Terre
Celui de l’amour infini de la vie
Jean Ferrat vient de nous quitter, à lui aussi je dis merci, merci pour tous ces rêves, ces luttes en poésie, en musique, qu'il nous a donnés en partage.
J'ai eu la chance de le voir sur scène c'était un grand un très grand artiste, j'ai vu son spectacle "les tous gris" je n'oublierai pas.
Merci à la fleur qui m'a donné
Sa couleur
Son parfum
En gage d’amour
Merci à la goutte d’eau qui m’a donné
L’instant d’un rayon de soleil
Le reflet de sa tendresse
Et la douceur de vivre
Merci à la pierre qui s’éveilla dans ma main
En vibrations
En pulsations
Pour m’initier à la vie minérale
Merci à l’arbre qui murmura
À mon passage, dans le vent
Un air de bienvenue
À la gloire des saisons
Merci à la Mère Terre
Qui offrit à ma main
L’ondulation d’une longue caresse
Pour me faire sienne
À jamais.
©Adamante
À peine un mouvement des feuilles
Un oiseau va puis vient
J’exhale du feu
Tête lourde
L’invocation des sources fait naître la fraîcheur
Le blanc s’installe
Au cœur du rouge
Adamante
L'hiver est là
Mes rêves s'enroulent aux branches du givre
Je peux tendre mon verre fumant de vin chaud à la lune
Comment pourrait-elle me voir à travers ce rideau de neige ?
Il ne peut masquer le tumulte silencieux qui m’habite.
Seule, je contemple la nuit à la fenêtre
J’ai des rythmes insensés plein la tête
Débris de mes aspirations
Vieux airs à demi effacés
Cavalcade de grenier encombré.
Où donc est ma place ?
Parfois, lorsque j'ai cru la trouver
Le sort immédiat m'a renvoyé dans mes foyers de transit.
Noyer mon chagrin dans les pleurs,
Je n'ai jamais su
Je le regarde
C'est presque un étranger pour moi
Il me tient, mais je le domine
Il est là, comme je suis là.
A ta santé la Lune !
Ce soir, je noie ma brume dans la cannelle et le clou de girofle
Je sais que réussites et défaites ne sont que leurres
Que l’oubli seul est vrai
Un jour, je jetterai par-dessus bord ma petite identité personnelle
Je la regarderai bien droit dans les yeux et je lui dirai :
« Tu m'as pesé toute ma vie
Me réduisant et me gonflant tour à tour
Vaine petite chose
Tu t'es acharnée comme un diable après moi
Toujours à moitié gagnante
Toujours à moitié perdante
Plus fidèle, mais aussi servile et insoumise qu’un chien
Adieu la belle !
Je te quitte pour l’oubli
Je te quitte pour le tout
Avec lui je trouverai enfin ma place ! »
©Adamante
Épouser l’instant
La respiration nous y plonge
L’abandon nous y berce
Épouser l’instant
C’est être tout au cœur du rien
C’est être rien au cœur du tout
©Adamante
Mais est-ce bien la forêt des songes ?
Ne serait-elle pas celle de mes désirs
Celle de mes espoirs
De ma soif de justice
De mon besoin de tendresse
De mon besoin de simplicité ?
Dans la forêt des songes
Ce qui vit et s’exprime
Ce qui chante et danse
C’est un rien
Un rien sur un rayon de soleil
Un rien sur une fleur de groseillier
Au fond du jardin
Un rien sur une herbe
Un rien sur un visage
Un visage de paix
Un visage qui se confond aux jeux de l’ombre et de la lumière
Ce rien sur ce visage
C’est peut-être une larme
Un larme de joie
Celle qui coule quand plus rien ne se dit
Quand plus rien ne peut se dire
En dehors de ce que l’on sent
En dehors de ce que l’on vit
En dehors de ce qui vibre si fort que la parole est exclue
Que les mots sont défaits
Et que seul un souffle s’exprime.
Dans ma forêt des songes
L’eau caresse les rochers d’un ruisseau sauvage
Juste un murmure pour l’oreille avertie
Un murmure en parfum de violette
Qui loin de se cacher se révèle
Sans attirer l’attention
Sans crier qu’il est là
Sans crier qu’il est beau
Sans dire qu’il est pur
Un murmure
Un simple murmure
Qui se révèle à qui peut le trouver
Qui s’offre sans détour à ceux qui savent entendre
Qui se donne sans retenue à ceux qui savent reconnaître la vérité
Quand elle se montre
Une grotte aux merveilles
Cachée dans le jardin
©Adamante
Je vous invite à partager mes créations, reflet de la vision que j’ai de la vie, au travers de la peinture, du théâtre, de la poésie & de l’écriture. Adamante
BELO MONTE : Pétition du Cacique Raoni
Parce que "l'argent ne se mange pas"
que le monde de la finance détruit la terre,
en chasse les peuples, nous méprise,
je vous invite à signer la pétition et
à soutenir cette lutte qui est aussi la nôtre.
Adamante
Ed.Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
Un hommage de 51 poètes du monde entier
à cet homme exemplaire
et j'ai l'honneur d'en faire partie
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(Soit 20 € + 3€ de frais de poste au lieu de 6€)
Editions A3 - 36, rue Barbès 94200 Ivry sur Seine
NASA-Voyager recording - mis sur You Tube par Hryzunik
Fermez les yeux, écoutez le chant troublant des ondes électro-magnétiques...